SUR LE VIF est un blog participatif animé par les membres du Crash. Son but est d’exposer la diversité des expériences et des opinions qui agitent le monde de l'aide humanitaire, en évitant l'inclination au consensus qui tend à l'idéaliser. Les contributions des internautes sont plus que bienvenues : elles sont attendues.
Les opinions exprimées sur ce blog n’engagent que leurs auteurs.
Doit-on discriminer pour agir ? Le profilage : une pratique nécessaire mais débattue
Dans cet article pour le Humanitarian Practice Network, Françoise Duroch, responsable de l'Unité de recherche sur les enjeux et les pratiques humanitaires (UREPH) de MSF Genève, et Michaël Neuman, directeur d'études au Centre de réflexion sur l’action et les savoirs humanitaires (CRASH), abordent les raisons et les implications de la pratique croissante du profilage du personnel au sein de MSF.
Une expérience de « partenariat », lecture orientée du journal de Che Guevara au Congo
Les partenariats opérationnels entre deux organisations sont une modalité possible des interventions humanitaires. MSF l’envisage lorsque l’objectif qu’elle poursuit dans un pays rejoint celui d’une organisation nationale existante, et qu’un rapprochement entre les deux entités présente des potentiels de synergie intéressants. Je voudrais proposer ici un pas de côté, avec l’aperçu d’une expérience par certains aspects similaire, lorsque Che Guevara tenta de porter la révolution au Congo en soutenant l’organisation de la guérilla dans l’Est du pays.
Afghanistan : MSF doit-elle accepter le risque d'assassinats ciblés ?
Une version plus courte de cet article est apparue en anglais dans The New Humanitarian le 26 novembre 2020.
Le massacre du 12 mai 2020 à la maternité soutenue par MSF à Dasht-e-Barchi (Afghanistan) pose, une fois de plus, la question de nos limites au regard des risques encourus par nos équipes. Quel est le niveau de danger acceptable pour les organisations humanitaires ? Comment fixer des limites ? Pourquoi MSF déciderait-elle de quitter Kaboul mais de rester à Herat, par exemple, ou de quitter l'Afghanistan mais de rester au Niger, au Burkina Faso, au Mali ou en Somalie, où les équipes sont également confrontées à un danger extrême ?
Communiquer et convaincre : un regard d’humanitaires sur la réponse française à l’épidémie de coronavirus
Dans cet article, les deux auteurs examinent certains éléments de la réponse française à l’épidémie à l’aune de l’expérience de Médecins Sans Frontières, en particulier du point de vue des relations qui unissent acteurs de la réponse à ceux qui en sont l’objet.
Conseils de lecture sur le Covid-19 - Partie 4
Après quelques mois de répit, l’épidémie de coronavirus a repris sa croissance, à tel point que la 2e vague est devenue une réalité dans de nombreux pays d’Europe. L’équipe du Crash a donc décidé de vous présenter quelques-unes de ses lectures récentes sur les aspects biomédicaux, politiques et sociaux, histoire de tenter d’apporter un peu d’éclairage à cette bien tragique saison 2. Comme précédemment, les articles sont en anglais et en français, issus de sources ‘grand public’ ou plus spécialisées.
Le vaccin contre le Covid-19, bien commun de l’humanité, vraiment ?
Le bénéfice du vaccin n'est réel que dans le cadre d'une réponse biomédicale, sociale, politique et économique rationnelle et complète, adaptée à l'évaluation locale de la crise sanitaire et de ses impacts.
Covid-19 : les réactions de sociologues confinés
En France, à partir du mois de mars, de nombreux sociologues interviennent régulièrement dans les médias. Partant de ce constat, Marc Le Pape a analysé 37 articles rédigés durant la période du confinement, portant sur la pandémie de Covid-19.
Le management chez MSF – Partie 2
Dans un premier entretien, Marion Péchayre évoquait différents problèmes relatifs au management chez Médecins Sans Frontières : travail en silo, multiplication des outils de gestion dans une perspective de contrôle, omniprésence des demandes de validation, effacement du rôle des individus au profit d’une présentation pseudo scientifique des faits et des projets, etc. Dans cette interview, réalisée par Elba Rahmouni, il est cette fois question des solutions à apporter à ces différents problèmes, autant d’hypothèses pour améliorer nos façons de travailler. Marion Péchayre n’entend pas donner des recettes toute faites mais plutôt un état d’esprit empreint de « sagesse pratique » (un concept de sociologie des professions) et de management par la délibération que chacun, et chaque équipe, pourra mettre en œuvre à sa manière.
Conseils de lecture sur la Covid-19 - Partie 3
Alors qu’une première vague de l’épidémie de Covid-19 est en fin de course en Europe et qu’elle poursuit une trajectoire ascendante dans de nombreuses régions du monde, nous proposons une troisième liste de lecture. Elle constitue un bilan d’étape de l’état des connaissances (origine, circulation, transmission et manifestations du virus), des conséquences sociales de l’épidémie, et de l’état du débat scientifique. Comme les deux premières, cette sélection rassemble des articles en français et en anglais, issus de la presse généraliste ou scientifique, ainsi que des contributions issues des sciences sociales.
Un regard d’épidémiologiste sur la crise du Covid-19 Partie 2
Situation de crise, stratégies de réponses, hydroxychloroquine, épidémiologie d’intervention, état de la recherche scientifique en Afrique : un entretien en deux parties avec Emmanuel Baron, directeur d’Epicentre le centre de recherche et d’épidémiologie de Médecins Sans Frontières, réalisé par Elba Rahmouni.
Un regard d’épidémiologiste sur la crise du Covid-19 Partie 1
Situation de crise, stratégies de réponses, hydroxychloroquine, épidémiologie d’intervention, état de la recherche scientifique en Afrique : un entretien en deux parties avec Emmanuel Baron, directeur d’Epicentre le centre de recherche et d’épidémiologie de Médecins Sans Frontières, réalisé par Elba Rahmouni.
Je n’applaudis pas à 20 heures
Les EHPAD sont les grands oubliés de la réponse à l'épidémie. Pour les personnels, la consigne était claire : continuer à travailler et à offrir une alternative à une hospitalisation. Peu importe les conditions. Pour les pensionnaires, mourir seuls, et sans traitement pour apaiser ses souffrances.