Avec la fin de la guerre froide, les réfugiés ont perdu leur statut d'instrument du soft power occidental, tandis qu'avec la crise économique puis le terrorisme, l'hostilité aux migrants va croissant. Les représentations dominantes des mouvements migratoires amènent une partie croissante de la population européenne à considérer le migrant comme une menace et le réfugié comme un fardeau. Ce dossier regroupe plusieurs publications (articles, tribunes, articles de blog, parutions presse, cahier du CRASH), de 1990 à aujourd’hui, qui recouvrent les deux grands objets d’étude suivants : 1° La dichotomie entre politique d’hospitalité et politique migratoire. 2° L’objet camp sous plusieurs angles.