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Caroline Izambert

Caroline Izambert

Ancienne enseignante d’histoire-géographie et docteure de l'EHESS, Caroline Izambert a soutenu une thèse sur l’accès aux soins des étrangers en France. Elle est aujourd’hui directrice du plaidoyer de l’association de lutte contre le VIH et les hépatites AIDES. Avec Jean-Paul Gaudillière et Pierre-André Juven, elle a publié Pandémopolitique. Réinventer la santé commun (La Découverte, 2021).

MSF provides medical assistance in Covid19 centres in Paris and the suburbs.
Article de blog

L’Ehpad et ses fantômes : l’expérience de MSF en France pendant la crise sanitaire - Entretien

Cet article a été publié dans la revue Mouvements le 24 mars 2021. 

Au début du printemps 2020, l’organisation humanitaire Médecins Sans Frontières a lancé une mission dans les Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) d’Ile-de-France, touchés de plein fouet par la pandémie de Covid-19. Après avoir réfléchi à la mise en place de soins palliatifs de nuit, l’organisation s’est finalement orientée, suite à une phase exploratoire, vers un appui en journée à des Ehpad en difficulté. Puis à partir de l’été, une fois la crise terminée, les équipes de MSF ont proposé aux personnels des établissements un accompagnement en santé mentale. Retour le 28 septembre 2020 sur cette expérience avec quatre membres de la mission, Olivia Gayraud (coordinatrice projet), Jean-Hervé Bradol, Marie Thomas (psychologue) et Michaël Neuman. 

 

Soigner les étrangers en France
Article de blog

Les limites de l'universel. L'accès des sans-papiers à une couverture maladie en France depuis 1999

L'article « Les limites de l'universel. L'accès des sans-papiers à une couverture maladie en France depuis 1999 » a été publié en 2014 dans Les Cahiers du Centre Georges Canguilhem (N° 6), pages 199 à 215. Caroline Izambert répond à la question : comment l’ordre symbolique de la politique d’immigration a-t-il conduit à la mise en scène du traitement différencié des personnes en situation irrégulière, parfois au mépris de la rationalité bureaucratique et économique revendiquée par les responsables politiques en matière de gestion de l’État social ?