La responsabilité de bien dépenser
01/05/2008Fabrice Weissman déconstruit les principaux mythes propagés lors du tsunami en Asie du sud-est et attire notre attention sur les responsabilités réelles qui incombent aux organismes de secours.
Fabrice Weissman déconstruit les principaux mythes propagés lors du tsunami en Asie du sud-est et attire notre attention sur les responsabilités réelles qui incombent aux organismes de secours.
S’engager dans une étude sur ce thème, c’est investir un terrain chargé de représentations contradictoires qui touchent à la question sensible des limites de notre responsabilité, source de désaccords et de débats sans fin sur ce que serait notre « identité » et sur l’existence ou pas d’un rôle pour MSF « au-delà du soin ».
Interrogé sur le témoignage, Rony Brauman revient sur sa définition et aborde sa conception de la finalité pratique des prises de paroles de Médecins Sans Frontières.
Dans cet article publié en 2007 par Le Nouvel Observateur, Rony Brauman resitue l'action des membres de l'Arche de Zoé dans le cadre du discours dominant sur la crise du Darfour et souligne la responsabilité politique des tenants de la thèse d'un génocide.
Dans cet article, publié par Causeur le 14 janvier 2008, Rony Brauman propose une analyse de l’opération menée par « L’Arche de Zoé » au Darfour en 2007. Il met en cause ceux qui ont créé les conditions rendant pensable, voire indispensable, cet enlèvement présenté comme un sauvetage.
Les deux grands événements fondateurs de l'humanitaire contemporain - le génocide au Biafra et la famine au Cambodge - permettent de prendre conscience de l'écart entre nos représentations et la réalité. En effet, il n'y avait pas de génocide au Biafra et pas de famine au Cambodge.
S'interroger aujourd'hui sur les problèmes et contraintes spécifiques posés par les situations d'occupation militaire à MSF, c'est avoir à l'esprit quelques exemples récents où notre action a trouvé ses limites, soit parce que nous étions forcés de mettre fin à une mission, soit parce que les débats qui nous ont animés sur les choix à faire dans tel ou tel contexte ont conduit à des désaccords profonds, vécus - plus ou moins durablement - comme paralysants.
MSF est une organisation indépendante et jalouse de son indépendance. Xavier Crombé lie dans cette réflexion ce principe fondateur à la question de la sécurité des acteurs humanitaires.
Rony Brauman revient sur les événements du Biafra en 1968-1969 et du Cambodge en 1979. Se fondant sur l'existence d'une famine (au Cambodge) ou d'un génocide (au Biafra), le discours humanitaire a servi de relais à des propagandes politiques. Quelques années plus tard, il est apparu qu'il n'y avait eu ni génocide au Biafra, ni famine au Cambodge.
Intervenir dans un camp de réfugiés, dans une situation de guerre, faire face à une épidémie... En quoi consiste concrètement l'action humanitaire ? Rony Brauman raconte sa propre expérience.
Figure emblématique de l'action humanitaire, Rony Brauman fut lontemps président de MSF. En plus de ses innombrables mission sur le terrain, aux quatre coins du monde, il s'est fait connaître par la réflexion critique qu'il a élaborée, au fil des ans, sur l'humanitaire lui-même et ses limites.
Cet article a été publié dans La fracture coloniale, La société française au prisme de l'héritage colonial, un livre sous la direction de Nicolas Bancel, Pascal Blanchard et Sandrine Lemaire, paru pour la première fois en 2005.