![Le brouillard de l’action une prison au Malawi](/sites/default/files/styles/teaser/public/2017-05/MSF148547-malawi-prison.jpg?h=e07ac244&itok=-Soh5Xga)
Le brouillard de l’action
01/06/2009Rony Brauman est interviewé par Grotius. Il revient sur l'histoire et l'action du Comité international de la Croix Rouge (CICR).
Rony Brauman est interviewé par Grotius. Il revient sur l'histoire et l'action du Comité international de la Croix Rouge (CICR).
Analyser un même événement à partir de ce qu'en disent des témoins placés dans des positions très différentes les unes des autres est un vieux truc d'historien pour pimenter un récit. Cela fonctionne également assez bien pour décrypter certaines interventions humanitaires.
Tout a commencé par une évidence : il allait devenir médecin. Guérir les autres. Etre utile. Pour y arriver, la route est passée par un engagement politique intense, des emplois de garde-malade et d'infirmier de nuit. Puis, tout jeune médecin, Rony Brauman s'est retrouvé seul responsable d'un hôpital de brousse.
Rony Brauman répond à Marie Carmagnole, étudiante à l'institut de Relations Internationales et Stratégiques, sur les concepts de l'institution humanitaire et son action.
Certaines catastrophes soulèvent moins d'émotions que d'autres, et les vies de ces victimes sont tout aussi précieuses à sauver. L'institution humanitaire sert à pallier cette diversité des émotions.
Cette étude offre un éclairage particulier sur les mécanismes de fabrication des chiffres officiels guidant les décideurs de l'aide humanitaire.
Fabrice Weissman déconstruit les principaux mythes propagés lors du tsunami en Asie du sud-est et attire notre attention sur les responsabilités réelles qui incombent aux organismes de secours.
Interrogé sur le témoignage, Rony Brauman revient sur sa définition et aborde sa conception de la finalité pratique des prises de paroles de Médecins Sans Frontières.
S’engager dans une étude sur ce thème, c’est investir un terrain chargé de représentations contradictoires qui touchent à la question sensible des limites de notre responsabilité, source de désaccords et de débats sans fin sur ce que serait notre « identité » et sur l’existence ou pas d’un rôle pour MSF « au-delà du soin ».
Rony Brauman resitue l'action des membres de l'Arche de Zoé dans le cadre du discours dominant sur la crise du Darfour et souligne la responsabilité politique des tenants de la thèse d'un génocide.
Arche de Zoé, tsunami, Darfour, Rony Brauman répond aux questions du « Causeur » sur le sentimentalisme et le sensationnalisme et il souligne l'importance de s'interroger sur l'adéquation des moyens et des fins.
Les deux grands événements fondateurs de l'humanitaire contemporain - le génocide au Biafra et la famine au Cambodge - permettent de prendre conscience de l'écart entre nos représentations et la réalité. En effet, il n'y avait pas de génocide au Biafra et pas de famine au Cambodge.