![Le blocus, c’est la ligne Maginot Une femme et une petite fille à Gaza](/sites/default/files/styles/teaser/public/2017-05/MSF35145-woman-and-daughter-in-gaza.jpg?itok=PFC-Cg0v)
Le blocus, c’est la ligne Maginot
11/06/2010Dans cet entretien avec Elisabeth Lévy, Rony Brauman revient sur la "flotille de la liberté" arraisonnée par l'armée israélienne ainsi que sur le blocus de la bande de Gaza.
Dans cet entretien avec Elisabeth Lévy, Rony Brauman revient sur la "flotille de la liberté" arraisonnée par l'armée israélienne ainsi que sur le blocus de la bande de Gaza.
En mai 2010, un convoi composé de six bateaux chargés de produits médicaux, matériel de construction, fournitures scolaires et abris préfabriqués, ainsi que de nombreux volontaires, se dirigeait vers Gaza. Cette « flotille de la liberté » entendait « briser le siège de Gaza ». Elle fut prise d’assaut par un commando israélien. Neuf activistes y laissèrent leur vie. Dans cette tribune, Rony Brauman s’interroge sur l’usage des termes employés pour légitimer ou au contraire disqualifier cette initiative et le drame qui s’ensuivit. La flottille était-elle « humanitaire » ou « politique » ? Y a-t-il une « crise humanitaire » à Gaza ou non ?
Le 3 mars dernier, le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a fait des appels du pied à la communauté humanitaire. Reconnaissant les limites de la force militaire lors des phases de stabilisation et de reconstruction, il souhaite renforcer en Afghanistan un partenariat avec les ONG.
Du Tchad au Darfour en passant par la République Démocratique du Congo, de nombreuses organisations humanitaires militent pour l'envoi de troupes internationales afin de « protéger les populations civiles ».
Dans cette préface à "Henry Dunant, La croix d'un homme", Rony Brauman rappelle que le droit humanitaire ne visait initialement que les victimes de conflits opposant des "nations civilisées" entre elles. L'aspiration universaliste y était tout autant discours d'égalité que modalité de domination.
A l’origine, cette étude portait sur le passage à une situation de post-conflit au Katanga ; il s’agissait de décrire comment les sections MSF négocient cette transition de la guerre à l’après-guerre.
La scène publique est de nouveau le théâtre de discours et d'entreprises titanesques. Certains s'emploient à régler le thermostat de la planète et d'autres à éliminer le fléau de la maladie.
Dans cet entretien avec le journal Libération, Rony Brauman s'explique sur la supposée discrétion des humanitaires ainsi que sur les enjeux de leur légitimité.
En janvier 2009, huit ONG régionales et internationales se regroupaient pour fonder la Coalition internationale pour la Responsabilité de protéger. La photo figurant sur la page d'accueil de leur site donne le ton.
L'article de Christian Troubé publié par Grotius.fr "La fin de l'humanitaire sans frontières?" se fonde sur une description de l'humanitaire d'"hier" dans laquelle se reconnaissent nombre d'acteurs humanitaires et d'observateurs d'aujourd'hui.
Rony Brauman revient sur le sentiment de toute-puissance que contient l'esprit de bienfaisance et appelle les humanitaires à repenser leur position dans le contexte d'un retour des souverainetés étatiques.
Selon l'encyclopédie Wikipedia, "Une crise humanitaire est un événement ou une série d'événements entraînant une menace importante pour la santé, la sécurité ou le bien-être d'une collectivité, généralement sur une zone étendue.