La diplomatie humanitaire, cache-misère de la violence extrême
27/09/2016Entretien avec Michaël Neuman et Fabrice Weissman, directeurs d'études au Crash, sur la diplomatie humanitaire et les bombardements d'hôpitaux, particulièrement en Syrie.
Entretien avec Michaël Neuman et Fabrice Weissman, directeurs d'études au Crash, sur la diplomatie humanitaire et les bombardements d'hôpitaux, particulièrement en Syrie.
Depuis quelques années, des rapports alarmistes, basés sur des données chiffrées, décrivent un monde de plus en plus dangereux pour les humanitaires. Le livre « Secourir sans périr » analyse ce constat, et le confronte à l'expérience de MSF dans des zones particulièrement dangereuses.
Dans cet article, Rony Brauman examine l'environnement et les pratiques de l'humanitaire dans la guerre, afin de tenter d'en saisir et d'en analyser les enjeux politiques et éthiques. Partant de la création de la Croix-Rouge à la fin du XIXe siècle, il aborde ensuite directement l'époque contemporaine post-coloniale, en variant les échelles et en restituant des points de vue et enjeux contradictoires.
Fabrice Weissman, directeur d'études au Crash, co-auteur de "Secourir sans périr" (CNRS Editions, 2016), répond aux questions de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS).
Si des enquêtes quantitatives sont effectuées afin de rendre compte de la violence faite aux travailleurs humanitaires, elles restent trop souvent globales. Alors qu'une recontextualisation des incidents, à base de récits circonstanciés permettrait une approche singulière.
Le dernier livre en date du Crash "Secourir sans périr. La sécurité humanitaire à l'ère de la gestion des risques", co-dirigé par Michaël Neuman et Fabrice Weissman, sort le 31 mars chez CNRS Editions.
Quand Chantal Kaghoma, une infirmière employée par MSF, otage du groupe rebelle Forces démocratiques alliées (ADF) en République démocratique du Congo, recouvre la liberté après plus de treize mois de captivité en août 2014, elle témoigne.
Comment intervenir auprès des populations civiles au cœur de la guerre en Syrie ? Jean-Hervé Bradol, directeur d'études au Crash et ancien coordinateur de projet au nord de la Syrie en 2013, témoigne des négociations menées en Syrie dans les villes prises par des groupes affiliés à Al-Qaïda ou à l'organisation de l'État islamique. Cet article est paru sur le site de Médiapart, le 1er février 2015.
Ce texte est une version augmentée du papier paru dans L’Etat du monde 2015, Nouvelles guerres (sous la direction de B. Badie et D. Vidal, Editions La Découverte) sous le titre «Quelle place pour les organisations humanitaires en situation de conflit?».
Les organisations humanitaires sont-elles confrontées à des défis sécuritaires fondamentalement nouveaux ? L'histoire de l'assistance humanitaire montre que dès la fin du 19ème siècle, l'aide médicale a toujours été « dans la ligne de mire ».
Clémentine Olivier, Conseillère aux Affaires Humanitaires au sein de la section canadienne de MSF, propose un commentaire critique d'un rapport d'OCHA, 'Saving Lives Today and Tomorrow', publié en mars 2014.
Dans l’émission « Histoire vivante » de la Radio Télévision Suisse, Fabrice Weissman, Jean-Hervé Bradol et Christian Captier évoquent la gestion des prises d’otages par MSF dans le cadre d’un cycle consacré à la guerre en Syrie.