Indépendance et sécurité
05/12/2006MSF est une organisation indépendante et jalouse de son indépendance. Xavier Crombé lie dans cette réflexion ce principe fondateur à la question de la sécurité des acteurs humanitaires.
MSF est une organisation indépendante et jalouse de son indépendance. Xavier Crombé lie dans cette réflexion ce principe fondateur à la question de la sécurité des acteurs humanitaires.
Les organismes d'aide sont devenus otages du bras de fer entre le gouvernement soudanais et la communauté internationale.
Si les ONG se reconnaissent dans l'idéal de l'ONU, un nombre croissant d'entre elles finissent par s'apercevoir qu'elles ne peuvent traduire cette communauté de vues en coopération concrète sous peine de perdre leur capacité d'action.
Rony Brauman et Hugo Slim, responsable de la recherche au Centre du dialogue humanitaire à Genève, défendent des positions radicalement différentes sur le rôle de l'humanitaire dans un moment de crise.
Fabrice Weissman nous rappelle que si la clarté de l'emblème humanitaire n'est pas une garantie de sécurité absolue, elle n'en est pas moins une pré-condition indispensable.
Il est commun de considérer aujourd'hui que les problèmes de sécurités que rencontre les humanitaires ont pour origine la confusion « militaro-humanitaire ». Il y a certes une part de vrai dans cette explication. Mais n'est-elle pas un peu courte s'interroge Fabrice Weissman.
Ce recueil contient des textes parus aussi bien dans des revues, magazines et journaux, que dans la presse interne de MSF. Il s’agit d’articles et de chapitres de livres écrits par François, ainsi que d’entretiens, de débats et d’actes de colloques auxquels il a participé.
Une réaction de Rony Brauman aux déclarations irresponsables d'un ancien chef du renseignement français.
On assiste depuis une quinzaine d'années, à un mouvement de professionnalisation de la sécurité humanitaire : développement de départements ou de référents « sécu », mise en place de bases de données, création de réseaux d'experts, diffusion de guidelines, multiplication des formations, émergence d'un champ académique et d'un marché de la sécurité (et de l'assurance) humanitaires, etc. Cette spécialisation professionnelle est généralement justifiée par "l'obligation morale et légale" des organisations humanitaires de prendre toutes les mesures raisonnables pour garantir la sécurité de leurs membres censés faire face à de "nouvelles menaces".