Guerre et humanitaire

Un point de vue de Rony Brauman sur les enjeux et les conséquences d'une action militaire au Darfour.

Les organismes d'aide sont devenus otages du bras de fer entre le gouvernement soudanais et la communauté internationale.

Après vingt ans de guerre, la paix a été signée entre la rébellion du Sud Soudan et le gouvernement soudanais en janvier 2005. Reste que tout est à (re)construire et que c'est à ce vaste programme que les ONG sont invitées à participer.

Le point de vue de Rony Brauman sur la guerre menée par Israël au Liban en juillet-aout 2006

L'Union européenne décide de suspendre son aide à l'Autorité palestinienne suite à la victoire du Hamas aux élections législatives dans les territoires palestiniens. Rony Brauman précise la place des ONG face à cette mesure politique.

Figure emblématique de l'action humanitaire, Rony Brauman fut lontemps président de MSF. En plus de ses innombrables mission sur le terrain, aux quatre coins du monde, il s'est fait connaître par la réflexion critique qu'il a élaborée, au fil des ans, sur l'humanitaire lui-même et ses limites.

La figure médiatisée de l’enfant soldat africain est ici mise en perspective : dans ce parcours historiographique, l’auteur la rattache au thème général de l’enfance en guerre – qui concerne aussi l’Amérique et l’Europe à différentes époques – et montre la nécessité de développer une histoire du statut de l’enfance en Afrique.

Rony Brauman intervient sur le concept d' «occupation militaire ».

Si les ONG se reconnaissent dans l'idéal de l'ONU, un nombre croissant d'entre elles finissent par s'apercevoir qu'elles ne peuvent traduire cette communauté de vues en coopération concrète sous peine de perdre leur capacité d'action.

Rony Brauman et Hugo Slim, responsable de la recherche au Centre du dialogue humanitaire à Genève, défendent des positions radicalement différentes sur le rôle de l'humanitaire dans un moment de crise.

Rony Brauman revient sur l'ouvrage de Denis Sieffert : «  Israël Palestine, Une passion française », et sur les raisons qui sous-tendent l'intérêt français pour le conflit israélo-palestinien.

Fabrice Weissman nous rappelle que si la clarté de l'emblème humanitaire n'est pas une garantie de sécurité absolue, elle n'en est pas moins une pré-condition indispensable.