Catastrophes naturelles : Mythes et réalités
Rony Brauman revient sur les mythes et mécanismes qui ont régi le déploiement de l'aide internationale à la suite du tsunami survenu en Asie du sud-est en décembre 2004.
Rony Brauman revient sur les mythes et mécanismes qui ont régi le déploiement de l'aide internationale à la suite du tsunami survenu en Asie du sud-est en décembre 2004.
Un an après le séisme de Port-au-Prince, nombre d'observateurs et acteurs mettent en cause l'aide internationale: la reconstruction est encore au point mort, les sans-abri sont toujours dans la même situation et l'épidémie de choléra meurtrière rappelle le piteux état sanitaire du pays.
Le 3 mars dernier, le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a fait des appels du pied à la communauté humanitaire. Reconnaissant les limites de la force militaire lors des phases de stabilisation et de reconstruction, il souhaite renforcer en Afghanistan un partenariat avec les ONG.
Dans cette chronique d'Alternatives Internationales, Rony Brauman souligne que le séisme de Port-au-Prince de janvier 2010 est d'une ampleur sans précédent et qu'en dépit de la confusion initiale des secours, ceux-ci ont été bien orientés. Il estime que, quelle que soit la défaillance de l'Etat haïtien, c'est d'Haïti que devra être conduite la reconstruction.
Aucun pays ne serait en mesure de faire face à un désastre tel que le séisme qui a dévasté Port-au-Prince et sa région. Nous n'avons pas à ce jour l'ensemble des informations ni le recul pour en évaluer l'impact mais nous savons déjà qu'il se classe parmi les grandes catastrophes de ces cent dernières années.
A l’origine, cette étude portait sur le passage à une situation de post-conflit au Katanga ; il s’agissait de décrire comment les sections MSF négocient cette transition de la guerre à l’après-guerre.
Fabrice Weissman déconstruit les principaux mythes propagés lors du tsunami en Asie du sud-est et attire notre attention sur les responsabilités réelles qui incombent aux organismes de secours.
Après vingt ans de guerre, la paix a été signée entre la rébellion du Sud Soudan et le gouvernement soudanais en janvier 2005. Reste que tout est à (re)construire et que c'est à ce vaste programme que les ONG sont invitées à participer.