Politiste de formation, Fabrice Weissman a rejoint Médecins sans Frontières en 1995. Logisticien puis coordinateur de projet et chef de mission, il a travaillé dans de nombreux pays en conflit (Soudan, Ethiopie, Erythrée, Kosovo, Sri Lanka, etc.) et plus récemment au Malawi en réponse aux catastrophes naturelles. Il est l'auteur de plusieurs articles et ouvrages collectifs sur l'action humanitaire dont "A l'ombre des guerres justes. L'ordre international cannibale et l'action humanitaire" (Paris, Flammarion, 2003), "Agir à tout prix? Négociations humanitaires, l'expérience de Médecins sans Frontières" (Paris, La Découverte, 2011) et "Secourir sans périr. La sécurité humanitaire à l'ère de la gestion des risques" (Paris, Editions du CNRS, 2016). Il est également l'un des principaux animateurs du podcast La zone critique.
Fabrice Weissman
Les raisons d’un divorce. Humanitaire et justice pénale internationale
01/10/2009 Fabrice WeissmanFabrice Weissman souligne la fragilité des arguments invoqués par les organisations humanitaires pour justifier leur soutien à la Cour pénale internationale. Il explique son scepticisme face à l'enthousiasme des ONG humanitaires pour un ordre moral global fondé sur le châtiment judiciaire et les "guerre justes".
Aide humanitaire : effet pervers de la lutte contre les effets pervers
01/10/2008 Fabrice WeissmanFabrice Weissman réagit à la décision du Programme Alimentaire Mondial des Nations-Unies de distinguer déplacés et migrants économiques pour enrayer l'afflux de nouveaux arrivants dans les camps du Darfour.
La responsabilité de protéger en débat
01/09/2008 Fabrice Weissman Reed BrodyReed Brody de Human Rights Watch et Fabrice Weissman confrontent leurs visions de la responsabilité de protéger les populations civiles en cas de génocide, un principe récemment consacré par les états membres de l'ONU.
Quatre guerres et des gangsters
01/07/2008 Fabrice WeissmanAvec 13 000 travailleurs humanitaires et une centaine d'agences de secours, le Darfour est en 2008 le théâtre de la plus grande opération humanitaire au monde. Si l'on ne meurt plus en masse dans l'ouest soudanais, les déplacements de population se poursuivent alors que les organisations humanitaires font face à de nouvelles difficultés, tout autant liées à la transformation de l'environnement politico-militaire qu'aux dysfonctionnements du système de l'aide.
Aider, protéger, punir
11/05/2008 Fabrice WeissmanNombreux sont les observateurs qui à l'instar de l'ancien secrétaire général des Nations unies Kofi Annan ont dénoncé "la passivité honteuse de la communauté internationale" au Darfour. Mais qu'en est-il exactement ? Dans quelle mesure les populations du Darfour ont-elles été abandonnées ? Dans cet article, Fabrice Weissamn revient sur l'histoire de la crise et des réactions internationales qu'elle a suscitées, soulignant les effets contradictoires des campagnes d'opinion menées en Occident en faveur des victimes du conflit.
La responsabilité de bien dépenser
01/05/2008 Fabrice WeissmanFabrice Weissman déconstruit les principaux mythes propagés lors du tsunami en Asie du sud-est et attire notre attention sur les responsabilités réelles qui incombent aux organismes de secours.
Massacres et démagogies
23/03/2007 Jean-Hervé Bradol Fabrice WeissmanJean-Hervé Bradol et Fabrice Weissman réagissent à l'appel du collectif « Urgence Darfour » en faveur d'une intervention armée au Darfour « pour arrêter les massacres » ainsi qu'aux engagements en ce sens des candidats à l'élection présidentielle française.
Point de vue humanitaire sur les réactions internationales à la crise du Darfour
22/02/2007 Fabrice WeissmanSe plaçant du point de vue d'une organisation humanitaire médicale, Fabrice Weissman revient sur les grandes étapes du conflit au Darfour depuis 2003. Il remet en question la lecture dominante de cette crise et met en garde contre les illusions d'une intervention armée internationale dans cette région.
Darfour, Menaces sur les secours humanitaires
03/11/2006 Fabrice WeissmanLes organismes d'aide sont devenus otages du bras de fer entre le gouvernement soudanais et la communauté internationale.