Rony Brauman : « L’ingérence n’est pas un droit mais une pratique réservée aux plus forts »
Rony Brauman revient sur le bilan des cinquante ans de l’ONG et affiche son scepticisme à l’égard de la justice internationale.
Rony Brauman revient sur le bilan des cinquante ans de l’ONG et affiche son scepticisme à l’égard de la justice internationale.
Michaël Neuman est l'invité de Cultures Monde, sur France Culture, aux côtés de Lucile Grosjean, chargée de plaidoyer chez Action contre la Faim, et Philippe Ryfman, professeur et chercheur associé.
Dans cet article, Rony Brauman examine l'environnement et les pratiques de l'humanitaire dans la guerre, afin de tenter d'en saisir et d'en analyser les enjeux politiques et éthiques. Partant de la création de la Croix-Rouge à la fin du XIXe siècle, il aborde ensuite directement l'époque contemporaine post-coloniale, en variant les échelles et en restituant des points de vue et enjeux contradictoires.
Voici en intégralité le dernier "5 à 7 du CICR" enregistré à Paris le 16 octobre dernier. Il s'intitulait : « Du Biafra à Boko Haram : Quelle aide humanitaire au Nigeria ? ».
On entend souvent au sein de MSF que le système de l'aide, c'est-à-dire l'ensemble des acteurs institutionnels impliqués dans l'aide humanitaire internationale, serait incapable de fournir des secours efficaces, voire que sa capacité à le faire déclinerait.
On entend souvent au sein de MSF que le système de l'aide serait incapable de fournir des secours efficaces, voire que sa capacité à le faire déclinerait. Cette affirmation se fonde sur le nombre bien réel et trop élevé de ceux qui auraient besoin d'aide et n'en reçoivent pas, ou pas assez.
Qu'est-ce qui distingue, qu'est-ce qui rapproche Médecins Sans Frontières (MSF) et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ?
Dans cet entretien, Rony Brauman répond aux questions du philosophe Régis Debray sur la notion de frontière dans un organisme "sans frontières".
Rony Brauman retrace les évolutions de la médecine de guerre pratiquée par MSF.
Les deux grands événements fondateurs de l'humanitaire contemporain - le génocide au Biafra et la famine au Cambodge - permettent de prendre conscience de l'écart entre nos représentations et la réalité. En effet, il n'y avait pas de génocide au Biafra et pas de famine au Cambodge.