Une idée qui prête toujours à polémique
09/02/2016Cet entretien entre Rony Brauman et Isabelle Delpla par Catherine Portevin est paru dans un hors-série du magazine Philosophie Magazine consacré à Hannah Arendt.
Cet entretien entre Rony Brauman et Isabelle Delpla par Catherine Portevin est paru dans un hors-série du magazine Philosophie Magazine consacré à Hannah Arendt.
Voilà deux mois que MSF intervient dans la «jungle» de Calais, à Grande-Synthe, à Norrent-Fontes. L'idée selon laquelle les problèmes médicaux y étaient peu importants, que l'État y assurait une prise en charge minimale, et qu'il n'était pas de notre ressort de nous mêler de politiques migratoires, a longtemps eu raison de l'attention que nous aurions pu porter à ces camps.
Le texte ci-dessous est la transcription d'une intervention donnée dans le cadre du colloque « L'Ingérence », organisé par la Fondation Res Publica le 19 janvier 2015.
Cette conférence porte exclusivement sur des interventions armées menées contre la volonté de l'Etat du pays concerné, qu'elles aient été seulement promues sans voir le jour (Birmanie, Darfour) ou qu'elles aient eu lieu (Kosovo, Irak, Libye).
Quels que soient les termes appropriés pour qualifier la sanglante opération "Bordure protectrice", une chose est sûre : l'écrasante majorité des quelque 2 000 morts palestiniens sont des femmes, des enfants et des vieillards.
Rony Brauman revient sur la notion de « responsabilité de protéger » dans le cadre de la résolution 2127 adoptée le 5 décembre 2013 par le Conseil de sécurité des Nations unies, et qui concerne les forces françaises en RCA.
Mal nécessaire dès lors qu'elle vise à supprimer un mal plus grand, la guerre doit être un ultime recours lorsque tous les autres moyens de préserver la sécurité internationale ont été épuisés en vain.
A l'occasion du 150ème anniversaire du CICR et de la récente publication du numéro de la Revue sur "L'avenir de l'action humanitaire", le Harvard Program on Humanitarian Policy and Conflict Research et la Revue internationale de la Croix-Rouge ont co-animé un séminaire Web sur le thème "Perspectives pour l'avenir de l'action humanitaire".
Dans cet entretien publié par Amnesty International, Rony Brauman s'explique sur ses réserves et critiques concernant l'extension indéfinie du domaine des droits de l'homme qui leur ôte en substance ce qu'ils gagnent en surface.
Le 4 août 2006, 17 Sri-Lankais travaillant pour Action contre la faim étaient exécutés dans les locaux de l'ONG, au moment où la ville de Muttur était reprise par les forces gouvernementales.
Bosco Ntaganda n'est pas un inconnu. Il ne l'est pas pour la Cour pénale internationale qui a délivré deux mandats d'arrêt contre lui: d'abord en 2006, puis une seconde fois le 13 juillet 2012.
Alors que la Cour pénale internationale vient de rendre son premier jugement, Fabrice Weissman débat sur RFI avec William Bourdon, ancien Secrétaire général de la FIDH et président de l'association Sherpa, de la question suivante : la justice internationale est-elle la justice du plus fort ?
Constatant que les juridictions des Nations unies reconnaissent six génocides, Rony Brauman estime intenable la "reconnaissance" par le parlement français de deux d'entre eux seulement. Les reconnaître tous, ou n'en reconnaître aucun, telle est l'alternative.