Militaro-humanitaire, une confusion mortelle
16/08/2004Fabrice Weissman nous rappelle que si la clarté de l'emblème humanitaire n'est pas une garantie de sécurité absolue, elle n'en est pas moins une pré-condition indispensable.
Fabrice Weissman nous rappelle que si la clarté de l'emblème humanitaire n'est pas une garantie de sécurité absolue, elle n'en est pas moins une pré-condition indispensable.
S'appuyant sur l'exemple du Libéria, Fabrice Weissman développe une réflexion sur les prises de paroles publiques des ONG et leurs places face à la dénonciation et/ou l'appel à une intervention internationale.
Il est commun de considérer aujourd'hui que les problèmes de sécurités que rencontre les humanitaires ont pour origine la confusion « militaro-humanitaire ». Il y a certes une part de vrai dans cette explication. Mais n'est-elle pas un peu courte s'interroge Fabrice Weissman.
Les chercheurs et journalistes réunis par MSF s'interrogent sur les limites et contradictions des opérations de secours mises en oeuvre dans les crises les plus graves.
Rony Brauman constate que le label « humanitaire » est souvent utilisé de façon abusive par les acteurs des conflits, dans le cadre d'opérations de propagande. Il recommande de veiller à l'usage des mots, afin de ne pas se faire le relais de telles manœuvres.
L'humanitaire moderne s'est construit en s'affranchissant de la tutelle du politique. L'asservir aux logiques d'Etat est une régression, estime Rony Brauman, s'appuyant sur l'exemple de la confusion militaro-humanitaire en Afghanistan.
Bien que responsable de crimes de masse, le FPR de Paul Kagamé est indemne de toute critique politique. Les auteurs mettent en question les ONG et organisations internationales qui s'associent, au prétexte du devoir de mémoire, à un ressassement du passé faisant écran aux violences actuelles.
Rony Brauman retrace dans cette chronique l'historique et le jeu politique complexe du conflit Biafrais de 1967 à 1969.
Dans le contexte de l'apparition de multiples formes de solidarités regroupées sous le terme générique humanitaire, Rony Brauman propose une définition de l'action humanitaire.
Irak, Somalie, Bosnie, Cambodge, El Salvador... jamais la communauté internationale, sous l'égide des Nations unies, n'a été autant sollicitée pour intervenir sur les principaux terrains de crises. 75 000 casques bleus sont aujourdh'ui engagés dans des opérations de maintien de la paix.