L’humanitaire est-il un engagement ?
01/10/1996Rony Brauman met en garde contre une instrumentalisation de l'humanitaire dans l'espace public.
Rony Brauman met en garde contre une instrumentalisation de l'humanitaire dans l'espace public.
Fabrice Weissman dresse un historique du conflit au Libéria et du rôle de la communauté internationale.
L'aide humanitaire se déploie dans des contextes politiques et militaires complexes dont elle constitue une composante de plus en plus importante. Il suffit, pour s'en convaincre, de relever les multiples mécanismes d'instrumentalisation et d'appropriation auxquels les organismes d'aide sont confrontés en Somalie, en Bosnie, au Soudan, au Liberia.
"Plus jamais ça" : au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'horreur causée par l'Holocauste a conduit la communauté des Etats à condamner le crime de génocide et à fonder une nouvelle organisation internationale, les Nations unies. Pourtant, un demi-siècle plus tard, la communauté internationale n'a rien fait pour empêcher le premier génocide incontestable depuis celui des Juifs : elle a laissé massacrer les Tutsis du Rwanda et s'est contentée d'envoyer une aide humanitaire alors que tout, ou presque, était consommé.
Selon Rony Brauman, décider d'agir suppose que l'action soit préférable à l'abstention, ce qui ne peut être considéré comme allant de soi.
Rony Brauman évoque les réactions locales de résistance à la violence.
Une réflexion sur la première "guerre humanitaire".
Une dénonciation du traitement par l'Europe de la guerre en Bosnie.
S'appuyant sur les exemples de la Bosnie ou du Liban, Rony Brauman expose une critique de la politique humanitaire.
Rony Brauman décrit certains obstacles politiques à l'action humanitaire et affirme l'importance d'une réponse humanitaire cohérente.
Rony Brauman revient sur le programme de déplacements forcés du général Mengistu en Éthiopie et sur les conséquences désastreuses de cette ingénierie sociale.
Une interrogation critique sur l'aide internationale prise au piège d'un régime totalitaire.