Guerre et humanitaire, médecine et santé publique, droits et justice... Découvrez les publications du CRASH classées par thématiques.
Les publications du Crash sont rédigées d'un point de vue de praticiens de l'aide et non de chercheurs, ce qui ne nous dispense pas d'exigences de rigueur et de méthode. Nous nous y efforçons avec le concours de chercheurs professionnels (bénévoles). Elles ne sont pas la ligne du parti MSF mais des outils pour la réflexion élaborés à partir des cadres et de l'expérience de MSF. Elles n'ont qu'une raison d'être : mieux comprendre ce que nous faisons. Les critiques, remarques et suggestions sont plus que bienvenues, elles sont attendues.
Médecins Sans Frontières-France : les tensions liées aux projets « Migrations »
07/05/2019A l’été 2015, la section française de Médecins Sans Frontières a démarré des projets d’aide à destination des populations migrantes en Grèce et en France. Le lancement de ces opérations a été l’occasion de vives discussions au sein de l’association, tant en termes de positionnement public (comment justifier une intervention dans un pays riche et ne pas s’égarer en terrain ‘politique’ ?), que de révision de nos modes opératoires, sachant que les besoins premiers des migrants n’étaient pas d’abord médicaux. Certains rappelaient alors les pratiques militantes de l’association dans les années 1990 parfois considérées comme des dérives. En retraçant l’histoire de la Mission France, Michaël Neuman s’attache à comprendre, au sujet de la question migratoire, l’articulation complexe entre contraintes opérationnelles, positionnement politique et pratiques militantes.
Guerres humanitaires ? Mensonges et intox
18/04/2019« C’est toujours au nom d’un Bien que se déclenchent les guerres » rappelle Rony Brauman dans cette conversation avec Régis Meyran. Pour le célèbre Médecins sans Frontières, les guerres « humanitaires » récentes ne sont rien d’autre que des croisades morales fondées sur des mensonges.
Rwanda : l’histoire longue du génocide
06/04/2019Un ouvrage propose une synthèse sur le génocide des Tutsis en 1994, depuis le début de la guerre jusqu’à la mise en place de la politique mémorielle. Au-delà, il retrace l’histoire du Rwanda sur le temps long du XXe siècle, en insistant sur les constructions coloniales et ethniques.
Revue de la littérature sur la qualité des soins vue par le patient
15/02/2019L’étude The Patient Perspective of Quality of Care: A Review of the Literature, que nous vous présentons ici a été produite par Hannah Barnett, une étudiante en santé publique à l'université de George Washington, stagiaire au CRASH de juin à août 2018. Cette revue de soixante-dix articles s’inscrit dans le cadre d’une réflexion entamée par Médecins Sans Frontières il y a quelques années sur la qualité médicale et l’approche centrée sur le patient.
Du sauveteur au pirate, ou le sauvetage en mer hors-la-loi
Dont acte, la politique de harcèlement judiciaire, administratif, politique aura eu raison de l’Aquarius, déployé entre 2015 et le milieu de l’année 2018 en mer Méditerranée.
Tribune de Mego Terzian (Médecin, président de Médecins sans frontières) et Michaël Neuman (Directeur d'études au CRASH de MSF) publiée le 07 décembre 2018 dans Le Monde.
Rwanda, de la guerre au génocide. Les politiques criminelles au Rwanda (1990-1994) ; Génocide et crimes de masse. L’expérience rwandaise de MSF, 1982-1997
07/10/2018Bien qu’il existe une littérature abondante sur le génocide au Rwanda en 1994, deux récents ouvrages offrent une nouvelle perspective et de nombreuses réflexions. Rwanda, de la guerre au génocide de André Guichaoua guide le lecteur au cœur du drame. Fondé sur des preuves particulièrement détaillées quant aux stratégies et tactiques des acteurs militaires et politiques clés, le livre décrit et analyse les actes des politiciens du génocide. L’ouvrage de Jean-Hervé Bradol et Marc Le Pape, Génocide et crimes de masse, l’expérience rwandaise de MSF, 1982–1997, offre une compréhension unique des conséquences d’un jeu politique meurtrier à la fois du point de vue des travailleurs humanitaires en général et de l’ONG Médecins Sans Frontières en particulier.
De l’État passoire à l’État passeur
10/09/2018De Daniel Cohn-Bendit à Marine Le Pen, en passant par Emmanuel Macron, nombreux sont les responsables politiques qui dénoncent une prétendue collusion entre les organismes d’aide aux migrants (des humanitaires) et les passeurs (des criminels). Les uns exercent leurs activités en pleine lumière, les autres agiraient dans l’ombre mais tous s’associeraient pour faire franchir en toute illégalité les frontières.
La raison humanitaire n’est pas la raison politique
11/07/2018Les associations humanitaires venant au secours des migrants en Méditerranée sont priées de les regarder se noyer, ou bien de les remettre à des trafiquants et tortionnaires. On ne compte plus les déclarations politiques, sondages, éditoriaux manifestant le durcissement général vis-à-vis des migrants africains et faisant des ONG de secours les complices objectifs des « passeurs». Ceux-ci organiseraient, a-t-on entendu, le départ des candidats à la migration en fonction de la présence des navires de secours, faisant des humanitaires les relais plus ou moins conscients d’une entreprise criminelle.
Les ONG ne sont pas les complices des passeurs
10/07/2018Des organisations humanitaires de secours en mer se retrouvent qualifiées de complice des trafiquants. Une accusation aussi absurde qu’inacceptable. Non seulement les opérations de secours en mer sauvent des personnes de la noyade, mais elles œuvrent à leur évacuation en situation de danger immédiat en Libye, rappelle MSF.