Comment aider les victimes de guerre sans devenir la proie ou l’auxiliaire de leurs persécuteurs ?
Les acteurs humanitaires entretiennent des relations ambigües avec la violence de guerre. Cherchant à en atténuer la rigueur, ils participent à des degrés divers à sa production, tout en étant susceptible d’être frappés par elle. Les études réunies ici s’interrogent sur la façon dont les humanitaires cherchent à « humaniser » la guerre et à faire face aux risques d’être victimes ou complices des auteurs de violence.
Le génocide au Rwanda raconté par un humanitaire français
Cet entretien a été réalisé par Hélène Sallon et publié dans le Journal Le Monde le 7 avril 2014.
“No patients, no problems” : Exposure to risk of medical personnel working in MSF projects in Yemen’s governorate of Amran
Le Journal of Humanitarian Assistance vient de publier un article de Michaël Neuman "No patients, no problems:" Exposure to risk of medical personnel working in MSF projects in Yemen's governorate of Amran. Cet article est le produit d'une enquête lancée en mars 2013 afin de mieux comprendre les formes diverses d'insécurité affectant les projets de Médecins sans Frontières au Yémen, ainsi que les mécanismes d'adaptations de l'organisation et des professionnels de santé.
"En Syrie, c’est le prix Nobel du cynisme"
Le Dr Jean-Hervé Bradol, directeur d'étude au Crash, a passé deux mois dans le nord de la Syrie comme Coordinateur de projet pour MSF.
Dans deux interviews, accordées au journal Le Monde et à la radio Europe 1, il décrit et analyse la situation qu'il y a rencontrée.
« Humaniser la guerre »
Entre morale du devoir et morale des conséquences, le droit humanitaire d'urgence, pourtant reconnu internationalement, est bien difficile à appliquer.
L’éthique du drone
Mal nécessaire dès lors qu'elle vise à supprimer un mal plus grand, la guerre doit être un ultime recours lorsque tous les autres moyens de préserver la sécurité internationale ont été épuisés en vain.
Syrie: importance des besoins, faiblesse de la réponse internationale
De retour de mission en Syrie, Fabrice Weissman a été frappé par l'importance des besoins et la faiblesse de la réponse internationale. Il répond aux questions d'Europe 1 et lemonde.fr.
Gaza : vivre et laisser maigrir
En octobre dernier, le ministre de la défense israélien s'est résolu à déclassifier sur injonction judiciaire des documents datant de janvier 2008. Ces archives concernent la mise en œuvre de l'embargo décidé contre Gaza en 2007.
Syrie : « L’aide est chère, peu efficace et très frustrante »
Jean-Hervé Bradol vient d'effectuer une mission d'exploration dans le nord de la Syrie. Il répond aux questions du journal La Croix.
Kidnapping : la bourse ou la vie
Khalil Dale, délégué du Comité international de la Croix-Rouge au Pakistan, a été retrouvé décapité à Quetta, dans la province du Balouchistan, le 30 avril 2012. Il avait été kidnappé près de quatre mois auparavant.
L’humanitaire justicier, version Kony 2012
Le 20 avril dernier, deux journalistes du Guardian, Polly Curtis et Tom McCarthy, publient un long article consacré à l'ONG Invisible Children dont la vidéo « Kony 2012 » a dépassé les 100 millions de clics.
La guerre n’est pas la boîte à outils de la démocratie
Le consensus large et immédiat en faveur de la guerre et de son internationalisation comme seule réponse possible à la répression en Libye en mars 2011 m'a stupéfait.
En Syrie, l’humanitaire confronté à ses limites
Rony Brauman s'est récemment opposé au concept de «guerre humanitaire», énoncé en Libye sous la forme de «responsabilité de protéger», parce que la guerre est d'après lui le terrain d'élection des entrepreneurs de violence, qu'elle possède sa propre dynamique et qu'elle est incontrôlable.