
La diplomatie humanitaire, cache-misère de la violence extrême
27/09/2016Entretien avec Michaël Neuman et Fabrice Weissman, directeurs d'études au Crash, sur la diplomatie humanitaire et les bombardements d'hôpitaux, particulièrement en Syrie.
Entretien avec Michaël Neuman et Fabrice Weissman, directeurs d'études au Crash, sur la diplomatie humanitaire et les bombardements d'hôpitaux, particulièrement en Syrie.
Cet article a été publié dans la revue Alternatives Humanitaires. Angélique Muller et Michaël Neuman opèrent un retour d'expérience sur l'action menée par Médecins Sans Frontières dans le cadre d'un projet d'assistance aux migrants dans la ville de Grande-Synthe.
Trois mois après l'accord UE-Turquie sur les migrants, MSF a décidé, le 17 juin dernier, de renoncer aux fonds de l'UE afin de protester contre sa politique migratoire. Cette décision a entraîné des débats internes au sein de MSF.
Dans cet article, Rony Brauman examine l'environnement et les pratiques de l'humanitaire dans la guerre, afin de tenter d'en saisir et d'en analyser les enjeux politiques et éthiques. Partant de la création de la Croix-Rouge à la fin du XIXe siècle, il aborde ensuite directement l'époque contemporaine post-coloniale, en variant les échelles et en restituant des points de vue et enjeux contradictoires.
Trois mois après l'accord UE-Turquie sur les migrants, l'ONG Médecins sans frontières a décidé, le 17 juin, de renoncer à tout financement de l'Union européenne et de ses États membres pour dénoncer leur politique migratoire « honteuse ».
Le 17 juin 2016, MSF a annoncé qu'elle refuserait, dorénavant, les financements de l'Union européenne et de ses Etats membres « dont les politiques [migratoires] font du mal aux personnes ».
La journée mondiale des réfugiés aura été l'occasion d'un rappel quasi-unanime du cynisme des politiques européennes en matière d'immigration et d'asile : la dissuasion au prix du sacrifice de milliers de personnes comme seule politique d'accueil de gens qui fuient la guerre, les persécutions ou des conditions de vie qu'ils jugent intenables.
Si des enquêtes quantitatives sont effectuées afin de rendre compte de la violence faite aux travailleurs humanitaires, elles restent trop souvent globales. Alors qu'une recontextualisation des incidents, à base de récits circonstanciés permettrait une approche singulière.
Cet entretien entre Rony Brauman et Isabelle Delpla par Catherine Portevin est paru dans un hors-série du magazine Philosophie Magazine consacré à Hannah Arendt.
Si MSF a tenu une place prépondérante dans la réponse à la crise Ebola, elle le doit autant à ses capacités d'intervention qu'à sa capacité de critique. Le présent article de Jean-Hervé Bradol incarne parfaitement cette dernière en pointant, sans faux-semblants, les questions mises en lumière à l'occasion de cette épidémie.
Voilà deux mois que MSF intervient dans la «jungle» de Calais, à Grande-Synthe, à Norrent-Fontes. L'idée selon laquelle les problèmes médicaux y étaient peu importants, que l'État y assurait une prise en charge minimale, et qu'il n'était pas de notre ressort de nous mêler de politiques migratoires, a longtemps eu raison de l'attention que nous aurions pu porter à ces camps.
Le texte ci-dessous est la transcription d'une intervention donnée dans le cadre du colloque « L'Ingérence », organisé par la Fondation Res Publica le 19 janvier 2015.
Cette conférence porte exclusivement sur des interventions armées menées contre la volonté de l'Etat du pays concerné, qu'elles aient été seulement promues sans voir le jour (Birmanie, Darfour) ou qu'elles aient eu lieu (Kosovo, Irak, Libye).