Le jeudi 27 mai 2021, Michaël Neuman participait à l'émission de France Culture "Cultures Monde" consacrée au sujet "ONG : l'humanitaire en milieu hostile", aux côtés de Virginie Guiraudon, directrice de recherche CNRS au Centre d’études européennes et de politique comparée de Sciences Po.
Cet article traite de la politique de secret absolu sur les enlèvements adoptée par les organisations d'aide. Il précise que le black-out de l'information sur les cas passés et actuels est en grande partie fonction du rôle croissant des sociétés de sécurité privées dans le secteur de l'aide, qui promeuvent une politique de "payer, ne pas dire" comme option par défaut, quelle que soit la situation. L'article soutient que le secret est autant un obstacle à la résolution des affaires en cours qu'à la prévention et à la gestion des affaires futures. Il suggère d'abandonner la politique de stricte confidentialité en toutes circonstances - une politique aussi dangereuse que facile à appliquer - au profit d'une approche plus nuancée et plus stimulante qui détermine dans quelle mesure il convient de rendre publiques les affaires en cours et passées pour chaque public, en gardant toujours à l'esprit les intérêts des otages actuels et potentiels.
Ce texte est une version augmentée du papier paru dans L’Etat du monde 2015, Nouvelles guerres (sous la direction de B. Badie et D. Vidal, Editions La Découverte) sous le titre «Quelle place pour les organisations humanitaires en situation de conflit?».
Fabrice Weissman, directeur d'études à MSF-Crash, présente le livre "Secourir sans périr. La sécurité humanitaire à l'ère de la gestion des risques", co-dirigé avec Michaël Neuman (CNRS, 2016).
Depuis quelques années, des rapports alarmistes, basés sur des données chiffrées, décrivent un monde de plus en plus dangereux pour les humanitaires. Le livre « Secourir sans périr » analyse ce constat, et le confronte à l'expérience de MSF dans des zones particulièrement dangereuses.
Fabrice Weissman, directeur d'études au Crash, co-auteur de "Secourir sans périr" (CNRS Editions, 2016), répond aux questions de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS).
Quand Chantal Kaghoma, une infirmière employée par MSF, otage du groupe rebelle Forces démocratiques alliées (ADF) en République démocratique du Congo, recouvre la liberté après plus de treize mois de captivité en août 2014, elle témoigne.
Entre morale du devoir et morale des conséquences, le droit humanitaire d'urgence, pourtant reconnu internationalement, est bien difficile à appliquer.
A l'occasion du 150ème anniversaire du CICR et de la récente publication du numéro de la Revue sur "L'avenir de l'action humanitaire", le Harvard Program on Humanitarian Policy and Conflict Research et la Revue internationale de la Croix-Rouge ont co-animé un séminaire Web sur le thème "Perspectives pour l'avenir de l'action humanitaire".