Illusoire ingérence
01/11/2003Rony Brauman met en question le bien-fondé et les modalités du concept de « droit d'ingérence ».
Rony Brauman met en question le bien-fondé et les modalités du concept de « droit d'ingérence ».
Les chercheurs et journalistes réunis par MSF s'interrogent sur les limites et contradictions des opérations de secours mises en oeuvre dans les crises les plus graves.
L'humanitaire moderne s'est construit en s'affranchissant de la tutelle du politique. L'asservir aux logiques d'Etat est une régression, estime Rony Brauman, s'appuyant sur l'exemple de la confusion militaro-humanitaire en Afghanistan.
Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, Rony Brauman appelle à faire preuve de discernement dans la riposte et critique l'utilisation de la formule "crise humanitaire" à propos de la situation en Afghanistan.
Dans cette note de lecture sur l'ouvrage The Selfish Altruist Rony Brauman s'interroge sur les références et principes moraux invoqués par les humanitaires.
Bien que responsable de crimes de masse, le FPR de Paul Kagamé est indemne de toute critique politique. Les auteurs mettent en question les ONG et organisations internationales qui s'associent, au prétexte du devoir de mémoire, à un ressassement du passé faisant écran aux violences actuelles.
Les auteurs dénoncent l'absence de remise en cause par les hommes politiques français de l'engagement de la France auprès du pouvoir rwandais avant et pendant le génocide des Rwandais tutsis en avril 1994.
Rony Brauman analyse les recoupements et les contradictions entre les notions d'humanité et d'humanitaire. A l'aune de trois expériences (l'Ethiopie, la Somalie et le Rwanda), il souligne que la logique humanitaire ne débouche pas automatiquement sur un bienfait pour l'humanité, mais peut au contraire produire l'inverse de l'effet recherché.
Tout en pointant les responsabilités de la France dans son soutien au régime à l'origine du génocide tutsi au Rwanda, Rony Brauman critique les humanitaires qui déplorent l'intervention armée de la France dans le cadre de l'Opération Turquoise.
Irak, Somalie, Bosnie, Cambodge, El Salvador... jamais la communauté internationale, sous l'égide des Nations unies, n'a été autant sollicitée pour intervenir sur les principaux terrains de crises. 75 000 casques bleus sont aujourdh'ui engagés dans des opérations de maintien de la paix.
Une réflexion sur la première "guerre humanitaire".