
Guerre, génocide et intervention internationale. A propos de la campagne "Sauvez le Darfour"
06/04/2007Rony Brauman réagit à l'appel à une intervention des casques bleus au Darfour et s'interroge sur le rôle de la cour pénale internationale.
Rony Brauman réagit à l'appel à une intervention des casques bleus au Darfour et s'interroge sur le rôle de la cour pénale internationale.
Se plaçant du point de vue d'une organisation humanitaire médicale, Fabrice Weissman revient sur les grandes étapes du conflit au Darfour depuis 2003. Il remet en question la lecture dominante de cette crise et met en garde contre les illusions d'une intervention armée internationale dans cette région.
Rony Brauman confronte deux visions du drame Rwandais à travers les ouvrages respectifs de leurs auteurs, Pierre Péan et Abdul Ruzibiza.
Abdul Ruzibiza s'est enrôlé à vingt ans dans le FPR en 1990. Il témoigne des exactions commises tant par le régime Habyarimana que par le FPR.
La France a une responsabilité considérable dans ce qui est arrivé au Rwanda, et la dénégation constante de cette responsabilité rejaillit sur tout le corps politique français. Cette tribune a été publiée dans le journal La Croix, le 3 novembre 2004.
Rony Brauman détaille les impasses de la qualification de génocide appliquée au conflit du Darfour et met en garde contre l'abus de ce concept.
Rony Brauman analyse le processus de dépolitisation et de criminalisation de la conflictualité au Darfour, induit par une lecture exclusivement ethnique de cette crise ainsi que par l'usage inapproprié du concept de « génocide ».
S'appuyant sur l'exemple du Libéria, Fabrice Weissman développe une réflexion sur les prises de paroles publiques des ONG et leurs places face à la dénonciation et/ou l'appel à une intervention internationale.
Dix ans après le génocide rwandais, Rony Brauman évoque la question de la « mémoire » du génocide et de sa possible instrumentalisation.
Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, Rony Brauman appelle à faire preuve de discernement dans la riposte et critique l'utilisation de la formule "crise humanitaire" à propos de la situation en Afghanistan.
Bien que responsable de crimes de masse, le FPR de Paul Kagamé est indemne de toute critique politique. Les auteurs mettent en question les ONG et organisations internationales qui s'associent, au prétexte du devoir de mémoire, à un ressassement du passé faisant écran aux violences actuelles.
Cette tribune a été publiée dans le journal Libération, le 15 mai 1998. La décision de créer une mission parlementaire d'information sur le Rwanda a été une heureuse surprise. Mais entendre à huis clos les responsables administratifs et militaires de l'engagement français au Rwanda est une mauvaise décision.