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La sociologue Claudine Vidal présente le livre Violences extrêmes sur RFI
18/10/2021Comment enquêter sur les violences extrêmes ? Comment secourir leurs victimes et juger leurs responsables ? Ces trois questions traversent un ouvrage collectif intitulé « Violences extrêmes. Enquêter, secourir, Juger », qui vient d’être publié par la Maison des sciences de l’homme. Le livre revient sur ce qui s’est notamment passé au Rwanda. Pour en parler, Laurent Correau est en ligne avec l'universitaire Claudine Vidal, l’une des coordonnatrices de ce travail.
Génocide, la surenchère
01/10/2004Rony Brauman détaille les impasses de la qualification de génocide appliquée au conflit du Darfour et met en garde contre l'abus de ce concept.
Les « disparus » du Congo - Zaïre, 1996-1997. La question des massacres de réfugiés rwandais hutus en République démocratique du Congo
30/03/2021Un livre de Patrick de Saint-Exupéry vient d’être édité : La traversée. Une odyssée au cœur de l’Afrique. Quelle odyssée ? La traversée du Congo (Zaïre puis République démocratique du Congo) à partir du Rwanda. L’auteur évoque ses rencontres, les bières prises ici et là, la rudesse du parcours à l’arrière d’une moto (jusqu’à Kisangani), une navigation sur le fleuve Congo, le survol de la forêt dense en direction de Mbandaka.
Dix ans après le rapport du HCDH, toujours pas de perspective juridique en RDC
06/10/2020Il y a dix ans, le Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme publiait son rapport Mapping sur les crimes les plus graves commis en République démocratique du Congo (RDC) entre 1993 et 2003. Dans cette interview paru dans l'Humanité le 6 octobre, Jean Hervé Bradol parle de l'expérience MSF, notamment des conséquences de la fermeture des camps de réfugiés rwandais en RDC. par une offensive des rebelles congolais de l’époque.
Génocide au Darfour, justice et politique
01/07/2008La qualification juridique des crimes commis par le gouvernement de Karthoum vient occulter la compréhension politique et historique de la situation. Un biais qui pour Rony Brauman n'est pas sans incidence sur les protagonistes au conflit.
La responsabilité de protéger en débat
01/09/2008Reed Brody de Human Rights Watch et Fabrice Weissman confrontent leurs visions de la responsabilité de protéger les populations civiles en cas de génocide, un principe récemment consacré par les états membres de l'ONU.
Le Grand Voyage d'Alice
17/11/2021La bande dessinée « Le Grand Voyage d'Alice » a été dessinée par Gaspard Talmasse et est paru aux éditions La boîte à bulles, le 17 novembre dernier. La préface de cette bande dessinée a été écrite par le docteur Jean-Hervé Bradol, ancien président de MSF et directeur d'études au Crash. La BD a remporté le prix MSF au Festival Carnet de voyages de Clermont Ferrand qui s'est tenu du 19 au 21 novembre 2021.
Darfour, la cour pénale internationale se trompe
10/09/2010Rony Brauman critique l'inculpation par la Cour pénale internationale du président du Soudan pour génocide. Si l'on suit l'argumentation du procureur, les organisations humanitaires oeuvrant dans les camps de personnes déplacées devraient être poursuivies pour complicité de génocide.
L’esprit des lois mémorielles
09/03/2012Constatant que les juridictions des Nations unies reconnaissent six génocides, Rony Brauman estime intenable la "reconnaissance" par le parlement français de deux d'entre eux seulement. Les reconnaître tous, ou n'en reconnaître aucun, telle est l'alternative.
Liste de lecture Gaza, octobre 2023 – janvier 2024
15/01/2024Nous proposons ici la lecture d’articles publiés dans les médias entre le 14 octobre 2023 et le 10 janvier 2024 au sujet de la guerre Israël / Palestine par des intellectuels, des chercheurs et des journalistes, ainsi que deux témoignages d’écrivains palestiniens. Ces analyses permettent, nous semble-t-il, de mieux comprendre la situation tragique qui a cours en l’inscrivant dans une pluralité de dimensions : historique, démographique, politique et géopolitique.
Responsabilité de protéger : le retour à la tradition impériale de l’humanitaire
15/03/2010Justifié dans les années 1990 au nom du « droit d’ingérence humanitaire », l’usage de la violence armée pour secourir des populations en danger est aujourd’hui défendu au titre de la « responsabilité de protéger » – ou « R2P » pour les initiés. Dans cet article, Fabrice Weissman explique pourquoi MSF refuse de souscrire à cette doctrine de la guerre juste dont la légalisation ne signifierait rien moins que légaliser une nouvelle forme d’impérialisme.