Comment aider les victimes de guerre sans devenir la proie ou l’auxiliaire de leurs persécuteurs ?
Les acteurs humanitaires entretiennent des relations ambigües avec la violence de guerre. Cherchant à en atténuer la rigueur, ils participent à des degrés divers à sa production, tout en étant susceptible d’être frappés par elle. Les études réunies ici s’interrogent sur la façon dont les humanitaires cherchent à « humaniser » la guerre et à faire face aux risques d’être victimes ou complices des auteurs de violence.

La politique de l’ambulance
01/07/1992S'appuyant sur les exemples de la Bosnie ou du Liban, Rony Brauman expose une critique de la politique humanitaire.

Europe des bons sentiments, Europe de l’impuissance
01/07/1992Une dénonciation du traitement par l'Europe de la guerre en Bosnie.

Contre l’humanitarisme
01/06/1992Rony Brauman développe une critique des postures compassionnelles et d'un certain humanitaire spectacle.

Bosnie, les masques de l’impuissance
01/02/1992Rony Brauman dénonce la mollesse des réactions européennes en Bosnie.

Les lois de l’urgence
01/11/1988Rony Brauman encourage les organisations humanitaires à garder leur indépendance de discours sur le terrain et à porter un regard critique sur leurs propres actions.

Postface de l’ouvrage "Les Iks: survivre par la cruauté"
01/10/1987Rony Brauman revient sur le programme de déplacements forcés du général Mengistu en Éthiopie et sur les conséquences désastreuses de cette ingénierie sociale.

Ethiopie : l’aveuglement
01/10/1986Une interrogation critique sur l'aide internationale prise au piège d'un régime totalitaire.