Surenchère compassionnelle et sécuritaire au Pakistan
30/08/2010Comparés aux survivants du Tsunami ou du tremblement de terre à Haïti, les rescapés des moussons torrentielles qui se sont abattues sur le Pakistan font moins recette.
Comparés aux survivants du Tsunami ou du tremblement de terre à Haïti, les rescapés des moussons torrentielles qui se sont abattues sur le Pakistan font moins recette.
Le Pakistan est-il en train de vivre la pire catastrophe de son histoire ? Rony Brauman répond aux questions de France Soir.
Dans une tribune publiée le 24 juillet dans Le Monde, Alain Deloche, président de la Chaîne de l'Espoir, lance un cri d'alarme déjà entendu à quelques reprises ces derniers temps : « la médecine gratuite est en train de détruire le système de santé en Haïti » écrit-il.
Les débats sur les interventions humanitaires agitent en permanence le landernau de la gauche intellectuelle du Nord Est des Etats-Unis, tiraillée entre son opposition à l'impérialisme et sa dévotion à la défense des droits de l'homme.
A partir de l'exemple du Niger, ce texte tente d'exposer les dilemmes d'une réponse médicale à la dénutrition juvénile quand cette dernière est à la fois fortement présente en permanence (endémie) et donne lieu à une aggravation saisonnière (épidémie) chaque année.
Dans cet entretien, Rony Brauman répond aux questions du philosophe Régis Debray sur la notion de frontière dans un organisme "sans frontières".
Ce texte est une postface au livre du Dr Irène Frachon Médiator, 150mg dont le sous-titre « Combien de morts ?», a été retiré à la suite d'une plainte du laboratoire Servier, producteur du médicaments incriminé. Rony Brauman y aborde la question du poids croissant des compagnies pharmaceutiques dans les décisions de santé publique.
Dans cet entretien, Rony Brauman revient sur l'histoire récente des relations entre droits de l'homme et aide humanitaire à la lumière notamment des conflits du Moyen-Orient.
Des ONG internationales aux agences de l'ONU en passant par les bailleurs de fonds, le constat est unanime : « l'espace humanitaire se rétrécit ».
Dans cet entretien avec Elisabeth Lévy, Rony Brauman revient sur la "flotille de la liberté" arraisonnée par l'armée israélienne ainsi que sur le blocus de la bande de Gaza.
En mai 2010, un convoi composé de six bateaux chargés de produits médicaux, matériel de construction, fournitures scolaires et abris préfabriqués, ainsi que de nombreux volontaires, se dirigeait vers Gaza. Cette « flotille de la liberté » entendait « briser le siège de Gaza ». Elle fut prise d’assaut par un commando israélien. Neuf activistes y laissèrent leur vie. Dans cette tribune, Rony Brauman s’interroge sur l’usage des termes employés pour légitimer ou au contraire disqualifier cette initiative et le drame qui s’ensuivit. La flottille était-elle « humanitaire » ou « politique » ? Y a-t-il une « crise humanitaire » à Gaza ou non ?
Le 3 mars dernier, le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a fait des appels du pied à la communauté humanitaire. Reconnaissant les limites de la force militaire lors des phases de stabilisation et de reconstruction, il souhaite renforcer en Afghanistan un partenariat avec les ONG.