
Arche de Zoé : quelles responsabilités ?
18/01/2008Rony Brauman resitue l'action des membres de l'Arche de Zoé dans le cadre du discours dominant sur la crise du Darfour et souligne la responsabilité politique des tenants de la thèse d'un génocide.
Rony Brauman resitue l'action des membres de l'Arche de Zoé dans le cadre du discours dominant sur la crise du Darfour et souligne la responsabilité politique des tenants de la thèse d'un génocide.
Cet article a été publié dans La fracture coloniale, La société française au prisme de l'héritage colonial, un livre sous la direction de Nicolas Bancel, Pascal Blanchard et Sandrine Lemaire, paru pour la première fois en 2005.
Pour Rony Brauman, seule l'histoire nous permet de saisir la complexité d'un passé qui resurgit constamment dans le présent. Une critique de la notion de "devoir de mémoire".
Alors que le champ de l'action des ONG n'a cessé de s'élargir, Rony Brauman s'interroge sur l'influence du concept de « mission civilisatrice » qui a marqué nos consciences ainsi que sur le poids des « valeurs » au sein de leurs politiques.
Rony Brauman intervient sur le concept d' «occupation militaire ».
Rony Brauman revient sur l'ouvrage de Denis Sieffert : « Israël Palestine, Une passion française », et sur les raisons qui sous-tendent l'intérêt français pour le conflit israélo-palestinien.
Guillaume Lachenal, historien de la médecine, dresse une lumineuse « anthropologie de la bêtise coloniale » dans son récent ouvrage 'Le médicament qui devait sauver l'Afrique, un scandale pharmaceutique aux colonies' paru en octobre 2014. La Lomidine, alors considérée par les autorités coloniales comme un remède miracle contre la maladie du sommeil, a été massivement utilisée au cours de campagnes d'injection supposées contribuer à éradiquer la trypanosomiase... malgré la découverte de l'inefficacité et de la dangerosité de la molécule.
Nicolas Bancel, historien et spécialiste des questions coloniales, vient jeter un regard décapant sur les rapports entre colonialisme et humanitarisme.