La violence au microscope
Cet article est une recension du livre Violences Extrêmes. Enquêter, secourir, juger écrite par Benoît Guillou et publiée le 13 mai 2022 dans la Revue Projet n°388 (juin-juillet 2022).
Cet article est une recension du livre Violences Extrêmes. Enquêter, secourir, juger écrite par Benoît Guillou et publiée le 13 mai 2022 dans la Revue Projet n°388 (juin-juillet 2022).
Durant ces dernières décennies, le Rwanda, la République démocratique du Congo et la Syrie ont été les terrains de situations de violences extrêmes. En tant que témoins, les auteurs de ce livre nous éclairent sur trois moments-clés qui jalonnent ces épisodes tragiques : l’enquête, le secours et la mise en place des procédures de justice menant au jugement.
Le 8 mars 2020, le FIFDH Genève organisait un débat entre Rony Brauman, Annyssa Bellal, conseillère stratégique sur le droit humanitaire international et Amani Ballour, pédiatre ayant passé cinq ans dans un hôpital souterrain en Syrie et protagoniste du film The Cave, pour tenter de répondre à la question suivante : "Le droit international humanitaire légitime-t-il les guerres ?".
Inquiets du sort réservé à ces deux lanceurs d’alerte, tout particulièrement du fondateur de Wikileaks, Jean-Hervé Bradol et Rony Brauman, anciens présidents de Médecins sans frontières, dans une tribune au « Monde », demandent à ce qu’il reçoive des soins.
Avec la fin de la guerre froide, les réfugiés ont perdu leur statut d'instrument du soft power occidental, tandis qu'avec la crise économique puis le terrorisme, l'hostilité aux migrants va croissant. Les représentations dominantes des mouvements migratoires amènent une partie croissante de la population européenne à considérer le migrant comme une menace et le réfugié comme un fardeau. Ce dossier regroupe plusieurs publications (articles, tribunes, articles de blog, parutions presse, cahier du CRASH), de 1990 à aujourd’hui, qui recouvrent les deux grands objets d’étude suivants : 1° La dichotomie entre politique d’hospitalité et politique migratoire. 2° L’objet camp sous plusieurs angles.
Bien que responsable de crimes de masse, le FPR de Paul Kagamé est indemne de toute critique politique. Les auteurs mettent en question les ONG et organisations internationales qui s'associent, au prétexte du devoir de mémoire, à un ressassement du passé faisant écran aux violences actuelles.
Rony Brauman est l'invité de l'émission Du Grain à Moudre, sur France Culture, aux côtés de Bertrand Badie, Professeur de relations internationales à Sciences Po et chercheur au CERI, et Caroline Galactéros-Luchtenberg, Docteure en science politique et colonel au sein de la réserve opérationnelle des Armées.
Les droits de l'homme sont-ils universels ? Sont-ils au contraire l'expression d'une culture singulière ? Rony Brauman met en question cette opposition réductrice qui ignore soit l'unité du genre humain, soit la diversité des sociétés.
Certaines catastrophes soulèvent moins d'émotions que d'autres, et les vies de ces victimes sont tout aussi précieuses à sauver. L'institution humanitaire sert à pallier cette diversité des émotions.
Dans le contexte d'appel au boycott des jeux Olympiques de 2008, Rony Brauman analyse les impasses de ce type d'action.