tiers-mondisme

Dans cette interview, Rony Brauman donne son point de vue sur certaines critiques fréquemment adressées aux ONG, comme leur responsabilité dans les limites du développement des pays dits « du Sud ». Cet entretien a été conduit par Régis Soubrouillard et publié le 17 novembre 2022 dans l’hebdomadaire Marianne.

Eleanor Davey, historienne des idées et de l’humanitaire, senior lecturer au Humanitarian and Conflict Research Institute de l’université de Manchester, discute de son livre, Idealism Beyond Borders. The French Revolutionary Left and the Rise of Humanitarianism, 1954–1988, consacré à l’histoire intellectuelle du sans-frontiérisme et du tiers-mondisme, en France, de la guerre d’Algérie aux premières années de Médecins Sans Frontières.

Rony Brauman expose l'évolution de sa réflexion à différents moments de son parcours dans l'action humanitaire.

Dans le contexte de l'apparition de multiples formes de solidarités regroupées sous le terme générique humanitaire, Rony Brauman propose une définition de l'action humanitaire.

Rony Brauman souligne la distinction entre famine et malnutrition. Il propose la constitution de périmètres protégés dans les régions en guerre frappées par la famine. 

Constatant la disparition du tiers-mondisme « politique », celui des mouvements anti-impérialistes et anti-colonialistes, Rony Brauman appelle dans cette préface à l'abandon des mythes et à la révision du dogme qui parasitent la compréhension des problèmes fondamentaux du sous-développement.

Si nous entendons jouer un rôle positif dans le processus de développement il est important que les bons sentiments ne se substituent pas à la compréhension des évènements.

Rony Brauman s'oppose au discours tiers-mondiste qui attribue au Nord l'essentiel de la cause des malheurs du Sud.