Malnutrition au Sahel : « Les grandes avancées dans le domaine de la santé n’ont jamais été obtenues aux conditions initiales du marché »
Les populations du Sahel sont-elles condamnées à subir chaque année le fléau de la malnutrition ?
Les populations du Sahel sont-elles condamnées à subir chaque année le fléau de la malnutrition ?
A partir de l'exemple du Niger, ce texte tente d'exposer les dilemmes d'une réponse médicale à la dénutrition juvénile quand cette dernière est à la fois fortement présente en permanence (endémie) et donne lieu à une aggravation saisonnière (épidémie) chaque année.
Quatre ans après la crise du Niger, beaucoup de choses ont changé sur la scène nutritionnelle. Ce Cahier vise à la fois à faire le bilan des transformations récentes et à explorer les nouvelles possibilités d'action pour MSF.
En 2008, le sud de l'Ethiopie a été le théâtre d'une vaste opération nutritionnelle lors de laquelle plus de 100 000 enfants malnutris ont été pris en charge par les différents intervenants.
Avec 13 000 travailleurs humanitaires et une centaine d'agences de secours, le Darfour est en 2008 le théâtre de la plus grande opération humanitaire au monde. Si l'on ne meurt plus en masse dans l'ouest soudanais, les déplacements de population se poursuivent alors que les organisations humanitaires font face à de nouvelles difficultés, tout autant liées à la transformation de l'environnement politico-militaire qu'aux dysfonctionnements du système de l'aide.
Cette étude offre un éclairage particulier sur les mécanismes de fabrication des chiffres officiels guidant les décideurs de l'aide humanitaire.
Ce recueil contient des textes parus aussi bien dans des revues, magazines et journaux, que dans la presse interne de MSF. Il s’agit d’articles et de chapitres de livres écrits par François, ainsi que d’entretiens, de débats et d’actes de colloques auxquels il a participé.
"Plus jamais ça" : au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'horreur causée par l'Holocauste a conduit la communauté des Etats à condamner le crime de génocide et à fonder une nouvelle organisation internationale, les Nations unies. Pourtant, un demi-siècle plus tard, la communauté internationale n'a rien fait pour empêcher le premier génocide incontestable depuis celui des Juifs : elle a laissé massacrer les Tutsis du Rwanda et s'est contentée d'envoyer une aide humanitaire alors que tout, ou presque, était consommé.
Témoins privilégiés des crises majeures qui ont secoué la planète au cours des dernières années, les volontaires de Médecins Sans Frontières en sont également des acteurs, engagés dans le seul parti qui résiste à l'usure des idéologies : celui de la solidarité.