famine

"Plus jamais ça" : au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'horreur causée par l'Holocauste a conduit la communauté des Etats à condamner le crime de génocide et à fonder une nouvelle organisation internationale, les Nations unies. Pourtant, un demi-siècle plus tard, la communauté internationale n'a rien fait pour empêcher le premier génocide incontestable depuis celui des Juifs : elle a laissé massacrer les Tutsis du Rwanda et s'est contentée d'envoyer une aide humanitaire alors que tout, ou presque, était consommé.

Catastrophes naturelles ou d'origine humaine : Rony Brauman expose les principes généraux de l'intervention humanitaire.

Une réflexion sur la première "guerre humanitaire".

Témoins privilégiés des crises majeures qui ont secoué la planète au cours des dernières années, les volontaires de Médecins Sans Frontières en sont également des acteurs, engagés dans le seul parti qui résiste à l'usure des idéologies : celui de la solidarité.

Rony Brauman souligne la distinction entre famine et malnutrition. Il propose la constitution de périmètres protégés dans les régions en guerre frappées par la famine. 

Rony Brauman revient sur le programme de déplacements forcés du général Mengistu en Éthiopie et sur les conséquences désastreuses de cette ingénierie sociale.

Dans ce texte rédigé d'un ton vigoureux, François Jean analyse les déterminants de la famine éthiopienne de 1984-1985, la rapprochant d'événements analogues survenus dans le monde communiste.

Une interrogation critique sur l'aide internationale prise au piège d'un régime totalitaire.

Constatant la disparition du tiers-mondisme « politique », celui des mouvements anti-impérialistes et anti-colonialistes, Rony Brauman appelle dans cette préface à l'abandon des mythes et à la révision du dogme qui parasitent la compréhension des problèmes fondamentaux du sous-développement.

Si nous entendons jouer un rôle positif dans le processus de développement il est important que les bons sentiments ne se substituent pas à la compréhension des évènements.

Rony Brauman s'oppose au discours tiers-mondiste qui attribue au Nord l'essentiel de la cause des malheurs du Sud.