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Cette tribune a été publiée dans le journal Libération, le 15 mai 1998. La décision de créer une mission parlementaire d'information sur le Rwanda a été une heureuse surprise. Mais entendre à huis clos les responsables administratifs et militaires de l'engagement français au Rwanda est une mauvaise décision.

Les auteurs dénoncent l'absence de remise en cause par les hommes politiques français de l'engagement de la France auprès du pouvoir rwandais avant et pendant le génocide des Rwandais tutsis en avril 1994.

Rony Brauman analyse les recoupements et les contradictions entre les notions d'humanité et d'humanitaire. A l'aune de trois expériences (l'Ethiopie, la Somalie et le Rwanda), il souligne que la logique humanitaire ne débouche pas automatiquement sur un bienfait pour l'humanité, mais peut au contraire produire l'inverse de l'effet recherché.

Réseaux d'adoption d'enfants, commerce de produits humains, pénurie d'organes nourrissent les rumeurs de vols d'organes. Rony Brauman rend compte de ce livre de l'antropologue Véronique Campion-Vincent qui déconstruit ces légendes urbaines.

Rony Brauman s'inquiète de la mécanisation croissante de l'aide humanitaire et de l'automatisation de plus en plus marquée du discours humanitaire.

Dans cette note de lecture du livre « The Road to Hell » Rony Brauman approuve la critique d'un certain opportunisme des ONG et de leur fonctionnement  bureaucratique.

A l'occasion d'une co-réalisation avec Eyal Sivan sur le procès Eichmann, Rony Brauman nous explique en quoi il a cherché à comprendre le travail et le devoir de mémoire et il rejette les critiques d'aucuns, pour qui comprendre amènerait à s'engager subrepticement dans la voie de la justification.

Rony Brauman retrace dans cette chronique l'historique et le jeu politique complexe du conflit Biafrais de 1967 à 1969.

Rony Brauman met en garde contre une instrumentalisation de l'humanitaire dans l'espace public.