Massacre du peuple palestinien. Un entretien avec Rony Brauman
Rony Brauman
Le 7 février 2024, Rony Brauman est intervenu dans "Là-bas si j'y suis".
Quatre mois après le sept octobre, le massacre du peuple palestinien continue jour et nuit. Malgré le soutien des États-Unis, qui ont livré près de 30 000 tonnes de bombes à Israël par bateau et par avion, la toute puissante armée israélienne ne parvient pas à « éradiquer » les forces du Hamas, ni à libérer les otages. Dans cette guerre asymétrique, le Goliath Israël semble chanceler devant le David palestinien. « Semble » car le massacre a lieu à huis-clos, la presse internationale est interdite. Les journalistes arabes présents constituent la cible préférée des snipers israéliens. Mais au-delà de ce bras de fer, c’est une défaite morale pour le pouvoir israélien. Réunie à La Haye, la Cour Internationale de Justice (CIJ) a réuni suffisamment de preuves pour considérer qu’il y a risque de génocide dans la stratégie menée par Isräel, et qu’il convient de prendre rapidement des mesures.
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Le terme de Nakba, qui était banni par les Israéliens, est aujourd’hui réintroduit dans le vocabulaire et lexique politique israélien, mais sous un angle positif. La Nakba correspond à « la catastrophe », la Shoa palestinienne. Les Israéliens veulent cette Shoah, et le reproche qu’ils lui font c’est non pas d’avoir existé, mais c’est de ne pas être allé jusqu’au bout. Il faut donc la terminer et assurer le règlement définitif du problème palestinien.
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