Conflit Israël-Palestine
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Massacre du peuple palestinien. Un entretien avec Rony Brauman

Rony Brauman
Rony
Brauman

Médecin, diplômé de médecine tropicale et épidémiologie. Engagé dans l'action humanitaire depuis 1977, il a effectué de nombreuses missions, principalement dans le contexte de déplacements de populations et de conflits armés. Président de Médecins Sans Frontières de 1982 à 1994, il enseigne au Humanitarian and Conflict Response Institute (HCRI) et il est chroniqueur à Alternatives Economiques. Il est l'auteur de nombreux ouvrages et articles, dont "Guerre humanitaires ? Mensonges et Intox" (Textuel, 2018),"La Médecine Humanitaire" (PUF, 2010), "Penser dans l'urgence" (Editions du Seuil, 2006) et "Utopies Sanitaires" (Editions Le Pommier, 2000).

Le 7 février 2024, Rony Brauman est intervenu dans "Là-bas si j'y suis". 

Quatre mois après le sept octobre, le massacre du peuple palestinien continue jour et nuit. Malgré le soutien des États-Unis, qui ont livré près de 30 000 tonnes de bombes à Israël par bateau et par avion, la toute puissante armée israélienne ne parvient pas à « éradiquer » les forces du Hamas, ni à libérer les otages. Dans cette guerre asymétrique, le Goliath Israël semble chanceler devant le David palestinien. « Semble » car le massacre a lieu à huis-clos, la presse internationale est interdite. Les journalistes arabes présents constituent la cible préférée des snipers israéliens. Mais au-delà de ce bras de fer, c’est une défaite morale pour le pouvoir israélien. Réunie à La Haye, la Cour Internationale de Justice (CIJ) a réuni suffisamment de preuves pour considérer qu’il y a risque de génocide dans la stratégie menée par Isräel, et qu’il convient de prendre rapidement des mesures.

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Le terme de Nakba, qui était banni par les Israéliens, est aujourd’hui réintroduit dans le vocabulaire et lexique politique israélien, mais sous un angle positif. La Nakba correspond à « la catastrophe », la Shoa palestinienne. Les Israéliens veulent cette Shoah, et le reproche qu’ils lui font c’est non pas d’avoir existé, mais c’est de ne pas être allé jusqu’au bout. Il faut donc la terminer et assurer le règlement définitif du problème palestinien. 

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