MSF à Grande-Synthe : enseignements d’une improbable coalition d’acteurs
Angélique Muller & Michaël Neuman
Cet article a été publié dans le numéro 3 de la revue Alternatives Humanitaires (novembre 2016).
De nombreuses communes du Nord de la France, à l’instar de Calais ou plus récemment de Grande-Synthe, accueillent depuis le milieu des années 1990 des populations migrantes en transit souhaitant rejoindre l’Angleterre. À la faveur des arrivées de migrants ayant transité par l’Afrique du Nord et la Turquie au cours de l’année 2015, leur nombre a explosé, passant de quelques centaines à Calais en mars 2015 à plus de 6 000 à la fin de l’année 2015, et de quelques dizaines à plus de 2 000 dans le camp de Basroch à Grande-Synthe. Cette inflation n’aurait dû surprendre personne, et certainement pas ceux qui suivent l’évolution du conflit syrien, pas davantage que les observateurs des flux migratoires. C’est pourtant un refus de voir, un déni de réalité de la part du gouvernement français qui engendra une augmentation de la précarité de ces personnes, condamnées à vivre dans des conditions déplorables.
Pour citer ce contenu :
Angélique Muller, Michaël Neuman, « MSF à Grande-Synthe : enseignements d’une improbable coalition d’acteurs », 24 novembre 2016, URL : https://msf-crash.org/fr/camps-refugies-deplaces/msf-grande-synthe-enseignements-dune-improbable-coalition-dacteurs
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