A / A / A

choléra

Sanitation activities in urban slum, Haiti
Article de blog

A propos de « Choléra, Haïti, 2010-2018, Histoire d’un désastre » de Renaud Piarroux

L’épidémie de choléra qui éclata en octobre 2010 à Haïti compte parmi les plus meurtrières de l’époque contemporaine, avec 800 000 malades et au moins 10 000 morts. Ajoutons d’emblée qu’il s’agit là du bilan officiel. Le bilan réel, bien plus élevé comme l’attestent plusieurs enquêtes de mortalité rétrospective, ne pouvant être énoncé qu’en ordre de grandeur (à savoir plusieurs dizaines de milliers de morts).

Ce livre relate huit années de combat mené sur deux fronts dont il montre qu’ils sont étroitement liés : le terrain, avec la mise en place de mesures de prévention et de soins ; le débat scientifique, sous forme d’une mise en pièces de la théorie environnementale dominante concernant l'origine de l'épidémie.

Rues dévastées à Martissant en Haiti
Article de blog

L’origine du choléra en Haïti : on a trouvé l’irresponsable !

Deux études scientifiques parues l'été dernier ont confirmé l'origine de l'épidémie de choléra qui a frappé Haïti en octobre 2010 : celle-ci a bien été provoquée par la présence d'une quantité massive de la bactérie Vibrio cholerae dans le delta de la rivière de l'Artibonite, en provenance des égouts du campement des soldats de la Minustah. 

Deux petites filles passent devant un poste de contrôle à Port-au-Prince en Haïti
Article de blog

Aide internationale: ce qui se passe en Haïti

Un an après le séisme de Port-au-Prince, nombre d'observateurs et acteurs mettent en cause l'aide internationale: la reconstruction est encore au point mort, les sans-abri sont toujours dans la même situation et l'épidémie de choléra meurtrière rappelle le piteux état sanitaire du pays.

les équipes MSF traitent des patients atteints du choléra
Tribune

Faiblesses du dispositif anti-choléra à Haïti

L'épidémie de choléra qui sévit depuis près d'un mois à Haïti met en évidence la faiblesse du dispositif international de réponse à des épisodes aigus de ce type. Les violences dirigées contre les soldats de la Minustah, accusés par la rumeur publique d'être les vecteurs de cette maladie infectieuse, nous rappellent que les épidémies attisent les peurs.