
Blessés, réfugiés, déplacés. Médecine et conflits armés
12/05/2007Rony Brauman retrace les évolutions de la médecine de guerre pratiquée par MSF.
Rony Brauman retrace les évolutions de la médecine de guerre pratiquée par MSF.
Figure emblématique de l'action humanitaire, Rony Brauman fut lontemps président de MSF. En plus de ses innombrables mission sur le terrain, aux quatre coins du monde, il s'est fait connaître par la réflexion critique qu'il a élaborée, au fil des ans, sur l'humanitaire lui-même et ses limites.
Ce recueil contient des textes parus aussi bien dans des revues, magazines et journaux, que dans la presse interne de MSF. Il s’agit d’articles et de chapitres de livres écrits par François, ainsi que d’entretiens, de débats et d’actes de colloques auxquels il a participé.
Populations réfugiées et populations déplacées font l'objet d'une présentation et d'un rapide rappel historique dans cette note de lecture de Rony Brauman du livre « Au bord du monde, les réfugiés » de Michel Agier.
Bien que responsable de crimes de masse, le FPR de Paul Kagamé est indemne de toute critique politique. Les auteurs mettent en question les ONG et organisations internationales qui s'associent, au prétexte du devoir de mémoire, à un ressassement du passé faisant écran aux violences actuelles.
Partant de l'expérience de MSF, Rony Brauman tente d'analyser les pratiques et les discours des ONG placées devant des exigences contradictoires.
"Plus jamais ça" : au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'horreur causée par l'Holocauste a conduit la communauté des Etats à condamner le crime de génocide et à fonder une nouvelle organisation internationale, les Nations unies. Pourtant, un demi-siècle plus tard, la communauté internationale n'a rien fait pour empêcher le premier génocide incontestable depuis celui des Juifs : elle a laissé massacrer les Tutsis du Rwanda et s'est contentée d'envoyer une aide humanitaire alors que tout, ou presque, était consommé.
Selon Rony Brauman, décider d'agir suppose que l'action soit préférable à l'abstention, ce qui ne peut être considéré comme allant de soi.
Témoins privilégiés des crises majeures qui ont secoué la planète au cours des dernières années, les volontaires de Médecins Sans Frontières en sont également des acteurs, engagés dans le seul parti qui résiste à l'usure des idéologies : celui de la solidarité.
Rony Brauman souligne les transformation de la conditions des réfugiés en Europe à la fin de la guerre froide.