![Pourquoi je suis devenu médecin humanitaire Des médecins humanitaires s'occupent d'un patient](/sites/default/files/styles/teaser/public/2017-05/MSF162745-msf-doctors.jpg?h=a9baf007&itok=qXXWLFpU)
La médecine humanitaire
01/03/2003Rony Brauman définit la médecine humanitaire et met en avant les problèmes d'ordre politique, médical et logistique relatifs à sa pratique en situation de conflits.
Rony Brauman définit la médecine humanitaire et met en avant les problèmes d'ordre politique, médical et logistique relatifs à sa pratique en situation de conflits.
Dans cet entretien, Rony Brauman répond aux questions du philosophe Régis Debray sur la notion de frontière dans un organisme "sans frontières".
Le jeudi 4 avril 2024 à 18h30, l'équipe du CRASH a eu le plaisir d'accueillir Emilie Medeiros, Eloïs Voisin et Raphaël Torlach pour une conférence sur la situation des réfugiés rohingyas au Bangladesh.
Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, Rony Brauman appelle à faire preuve de discernement dans la riposte et critique l'utilisation de la formule "crise humanitaire" à propos de la situation en Afghanistan.
Le 7 avril 1994 débuta au Rwanda l’extermination systématique des Tutsis. Une équipe chirurgicale MSF de cinq personnes arriva à Kigali le 13 avril. Jean-Hervé Bradol était membre de cette équipe. En Juillet-Août 1995, la revue Les Temps Modernes publia le n° 583 composé de quatorze articles traitant du génocide des Tutsis. Jean-Hervé contribua à ce numéro par un texte ayant pour titre Rwanda, avril-mai 1994, limites et ambiguïtés de l’action humanitaire. Crises politiques, massacres et exodes massifs (article achevé le 27 mars 1995). L’auteur participa aux convois d’ambulances dans plusieurs quartiers de Kigali, il fut confronté aux paroles et actes menaçant de tueurs miliciens qui tenaient des barrages dans la ville ; toujours à Kigali, il contribua au travail de l’équipe MSF dans un hôpital de campagne du CICR. Des actions humanitaires furent praticables à l’hôpital ; elles étaient dangereuses voire impossibles dans la ville, parsemée de tueurs et de militaires hostiles.
En janvier 2009, huit ONG régionales et internationales se regroupaient pour fonder la Coalition internationale pour la Responsabilité de protéger. La photo figurant sur la page d'accueil de leur site donne le ton.
Rony Brauman revient sur les événements du Biafra en 1968-1969 et du Cambodge en 1979. Se fondant sur l'existence d'une famine (au Cambodge) ou d'un génocide (au Biafra), le discours humanitaire a servi de relais à des propagandes politiques. Quelques années plus tard, il est apparu qu'il n'y avait eu ni génocide au Biafra, ni famine au Cambodge.
Dans cet entretien mené par Michaël Oustinoff en janvier et mars 2022, Rony Brauman décrit comment la perception et les conditions de déploiement de l’action humanitaire ont évolué au fil du temps, dépendantes du contexte géopolitique dans lequel elle s’inscrit. Le fil rouge de cette discussion est l’instrumentalisation de l’aide humanitaire, évoquée à travers plusieurs exemples tels que la famine en Ethiopie, l’intervention en Libye ou la guerre en Ukraine.
En 2006, des délégations du mouvement international de Médecins Sans Frontières se réunissaient au Luxembourg pour débattre de leurs visions de l'action de l'association. Ce texte de Rony Brauman sur les limites de l'action humanitaire s'inscrit dans ce cadre.
Rony Brauman propose une réflexion générale sur l'assistance humanitaire, developpée à partir de la pratique de MSF.
Partant de l'expérience de MSF, Rony Brauman tente d'analyser les pratiques et les discours des ONG placées devant des exigences contradictoires.
Dans cet entretien publié par Amnesty International, Rony Brauman s'explique sur ses réserves et critiques concernant l'extension indéfinie du domaine des droits de l'homme qui leur ôte en substance ce qu'ils gagnent en surface.