Haïti: l’ONU va-t-elle indemniser les victimes de l’épidémie de choléra ?
Entretien avec Françoise Bouchet-Saulnier, directrice juridique de MSF
Entretien avec Françoise Bouchet-Saulnier, directrice juridique de MSF
Deux études scientifiques parues l'été dernier ont confirmé l'origine de l'épidémie de choléra qui a frappé Haïti en octobre 2010 : celle-ci a bien été provoquée par la présence d'une quantité massive de la bactérie Vibrio cholerae dans le delta de la rivière de l'Artibonite, en provenance des égouts du campement des soldats de la Minustah.
Les Nations Unies posent de nouveau la question de la responsabilité du Front Patriotique Rwandais (FPR) au pouvoir depuis juillet 1994 au Rwanda, dans les crimes commis en République Démocratique du Congo entre 1993 et 2003.
L'objectif principal, consensuel s'il en est, des "objectifs du millénaire" de l'ONU est l'élimination de la pauvreté.
Après d'intenses négociations entre Etats et mouvements de femmes, UN Women a vu le jour en juillet 2010. C'est dans cette structure qu'ont été transférés les mandats de quatre organisations des Nations unies jusque-là dédiées aux questions de genre.
Comparés aux survivants du Tsunami ou du tremblement de terre à Haïti, les rescapés des moussons torrentielles qui se sont abattues sur le Pakistan font moins recette.
Le Pakistan est-il en train de vivre la pire catastrophe de son histoire ? Rony Brauman répond aux questions de France Soir.
A partir de l'exemple du Niger, ce texte tente d'exposer les dilemmes d'une réponse médicale à la dénutrition juvénile quand cette dernière est à la fois fortement présente en permanence (endémie) et donne lieu à une aggravation saisonnière (épidémie) chaque année.
Aucun pays ne serait en mesure de faire face à un désastre tel que le séisme qui a dévasté Port-au-Prince et sa région. Nous n'avons pas à ce jour l'ensemble des informations ni le recul pour en évaluer l'impact mais nous savons déjà qu'il se classe parmi les grandes catastrophes de ces cent dernières années.
Fabrice Weissman souligne la fragilité des arguments invoqués par les organisations humanitaires pour justifier leur soutien à la Cour pénale internationale. Il explique son scepticisme face à l'enthousiasme des ONG humanitaires pour un ordre moral global fondé sur le châtiment judiciaire et les "guerre justes".