centres de détention https://msf-crash.org/index.php/fr fr Pour de nombreux migrants de Libye, l’avenir reste terrifiant https://msf-crash.org/index.php/fr/le-crash-dans-les-medias/pour-de-nombreux-migrants-de-libye-lavenir-reste-terrifiant <div class="field field--name-field-source-media field--type-string field--label-hidden field__item">Le Monde</div> <span class="field field--name-uid field--type-entity-reference field--label-hidden"><span lang="" about="/fr/user/125" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">elba.msf</span></span> <span class="field field--name-created field--type-created field--label-hidden">ven, 03/06/2020 - 14:50</span> <div class="field field--name-field-publish-date field--type-datetime field--label-hidden field__item"><time datetime="2020-03-06T12:00:00Z" class="datetime">06/03/2020</time> </div> <div class="field field--name-field-tags field--type-entity-reference field--label-hidden field__items"> <div class="field__item"><a href="/fr/tags/refugies" hreflang="fr">réfugiés</a></div> <div class="field__item"><a href="/fr/tags/centres-de-detention" hreflang="fr">centres de détention</a></div> <div class="field__item"><a href="/fr/tags/migrations" hreflang="fr">migrations</a></div> </div> <details class="field--type-entity-person js-form-wrapper form-wrapper"> <summary role="button" aria-expanded="false" aria-pressed="false">Michaël Neuman</summary><div class="details-wrapper"> <div class="field--type-entity-person js-form-wrapper form-wrapper field field--name-field-authors field--type-entity-reference field--label-hidden field__items"> <div class="field__item"> <article data-history-node-id="3257" role="article" about="/index.php/fr/michael-neuman" class="node node--type-person node--view-mode-embed"> <div class="node__content"> <div class="group-person-profil"> <div class="group-person-image-profil"> <div class="field field--name-field-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img src="/sites/default/files/styles/profile_image/public/2017-04/DSCF4167%20copie_0.jpg?itok=uJXHTXNJ" width="180" height="230" alt="Michaël Neuman" typeof="foaf:Image" class="image-style-profile-image" /> </div> </div> <div class="group-person-content"> <div class="group-person-firstname-lastname"> <div class="field field--name-field-firstname field--type-string field--label-hidden field__item">Michaël</div> <div class="field field--name-field-lastname field--type-string field--label-hidden field__item">Neuman</div> </div> <div class="clearfix text-formatted field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><p>Directeur d'études au Crash depuis 2010, Michaël Neuman est diplômé d'Histoire contemporaine et de Relations Internationales (Université Paris-I). Il s'est engagé auprès de Médecins sans Frontières en 1999 et a alterné missions sur le terrain (Balkans, Soudan, Caucase, Afrique de l'Ouest notamment) et postes au siège (à New York ainsi qu'à Paris en tant qu'adjoint responsable de programmes). Il a également participé à des projets d'analyses politiques sur les questions d'immigration. Il a été membre des conseils d'administration des sections française et étatsunienne de 2008 à 2010. Il a codirigé "Agir à tout prix? Négociations humanitaires, l'expérience de MSF" (La Découverte, 2011) et "Secourir sans périr. La sécurité humanitaire à l'ère de la gestion des risques" (CNRS Editions, 2016).</p> </div> <div class="same-author-link"><a href="/index.php/fr/michael-neuman" class="button">Du même auteur</a> </div> </div> </div> </article> </div> </div> </div> </details> <div class="clearfix text-formatted field field--name-field-body field--type-text-long field--label-hidden field__item"><p>Tribune publiée le 5 mars 2020 dans&nbsp;<a href="https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/03/05/pour-de-nombreux-migrants-de-libye-l-avenir-reste-terrifiant_6031978_3212.html" target="_blank" title="https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/03/05/pour-de-nombreux-migrants-de-libye-l-avenir-reste-terrifiant_6031978_3212.html">Le Monde</a>.</p> <p><em>De retour de Libye après dix jours passés auprès des équipes de Médecins Sans Frontières, Michaël Neuman analyse le «&nbsp;système&nbsp;» d’exploitation dont sont victimes les migrants.</em><br /> <br /> La saison est aux départs. Les embarcations de fortune prennent la mer à un rythme soutenu. Depuis le début de l’année, 2 300 personnes sont parvenues en Europe, plus de 2 000 ont été interceptées et ramenées en Libye par les gardes-côtes, formés et financés par les Européens. Les uns avaient dès leur départ le projet de rejoindre l’Europe, les autres ont fait ce choix après avoir échoué dans les réseaux de trafic d’êtres humains, soumis aux tortures et privations. Ils partent de Tripoli, de Khoms, de Sabratha…, villes où se mêlent conflits, intérêts tribaux, semblants d’Etat, corruption.</p> <p>Dans le pays, la guerre d’attrition entre le gouvernement d’« accord national » (GAN) libyen qui règne encore sur Tripoli et une partie du littoral ouest et l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, qui contrôle une grande partie du pays, se poursuit sur fond d’ingérences étrangères.</p> <p>C’est dans ce pays en guerre que l’Union Européenne déploie sa politique de soutien aux interceptions et aux retours des migrants. Tout y passe : financement et formation des gardes-côtes libyens, délégation du sauvetage aux navires commerciaux, intimidation des bateaux de sauvetage des ONG, suspension de l’opération « Sophia ». Mais rien n’ébranle les certitudes européennes : ni les bombardements sur le port et l’aéroport de Tripoli, ni les tirs de roquettes sur des centres de détention situés à proximité d’installations militaires, pas davantage les témoignages produits sur les exécrables conditions de vie qui y prévalent, ni même les détournements de financements internationaux.</p> <p><strong>Enlèvements, détentions clandestines, tortures</strong><br /> <br /> Onze centres de détention sont placés sous la responsabilité des autorités libyennes. Une fois dans ces centres, les détenus ne savent jamais quand ils sortiront : certains s’en échappent, d’autres parviennent à acheter leur libération, beaucoup y pourrissent des mois voire des années. L’attente y est physiquement et psychologiquement dévastatrice. La nourriture est insuffisante ; les cellules, d’où les migrants ne sortent parfois que très peu, sont sombres, trop chaudes ou trop froides ; les journées rythmées par les cliquetis des serrures et des barreaux.</p> <p>Chacun de ces centres obéit à une logique propre. L’exposition à la violence, la perméabilité aux milices, aux trafiquants, la possibilité pour les détenus de travailler et de gagner un peu d’argent varient considérablement d’un centre à l’autre. Il en va ainsi de leur accès aux organisations humanitaires. Dans ce pays fragmenté, les dynamiques et enjeux politiques locaux l’emportent. Le travail fourni par les équipes est utile, y compris en termes de réduction de la violence qui s’y exerce, mais précaire.</p> <p>Les centres de détention officiels n’abritent que 2 500, 3 000 des 700 000 – dit-on – migrants présents en Libye. Et les autres alors ? Beaucoup travaillent et assument une précarité qui est le lot, à des degrés divers, de nombreux immigrés dans le monde. Mais quelques dizaines de milliers d’autres, soit par malchance, soit parce qu’ils n’ont aucun projet de vie en Libye, risquent gros : les enlèvements bien sûr, détentions clandestines, s’accompagnent de tortures et de sévices.</p> <p>Certains de ces migrants, environ 45 000, sont reconnus « réfugiés ou demandeurs d’asile » par le Haut-Commissariat pour les réfugiés (UNHCR) : ils sont notamment érythréens, soudanais, somaliens. De très nombreux autres, migrants économiques dit-on, sont nigérians, maliens, guinéens, bangladeshis, etc. Ils sont plus seuls encore.</p> <p><strong>A la merci des trafiquants et des violences</strong><br /> <br /> Pour les premiers, un maigre espoir de relocalisation subsiste. En 2019, le HCR fut en mesure d’organiser le départ de 2 400 personnes vers le Niger et le Rwanda, où elles ont été placées quelques mois en situation d’attente avant qu’un pays, le plus souvent européen, les accepte. Ce programme de « réinstallation » cible en priorité les personnes identifiées comme vulnérables, à savoir femmes, enfants, malades. Les hommes adultes seuls – la grande majorité des Erythréens – ont peu de chance de faire partie des rares personnes sélectionnées.</p> <p>Or, très lourdement endettés et craignant légitimement pour leur sécurité dans leur pays d’origine, ils ne rentreront en aucun cas, ayant perdu l’espoir que le Haut-Commissariat pour les réfugiés les fasse sortir de là. Leur seule perspective réside dans une dangereuse et improbable traversée de la Méditerranée.</p> <p>Faute de lieux protégés, lorsqu’ils sont extraits des centres de détention par le HCR, ils sont envoyés en ville, à Tripoli surtout, devenant des « réfugiés urbains » bénéficiant d’un paquet d’aide minimal. Ils restent à la merci des trafiquants et des violences. D’ailleurs, certains d’entre eux préfèrent la certitude de la précarité des centres de détention à l’incertitude plus inquiétante de la résidence en milieu ouvert : c’est ainsi qu’à intervalles réguliers, nous sommes témoins de ces retours.</p> <p><strong>Le retour au pays, une défaite indépassable</strong><br /> <br /> En janvier, deux Erythréens ont été tués, en ville, alors qu’ils avaient pourtant et pour un temps été placés sous la protection du HCR au sein du Gathering and Departure Facility, une structure ouverte à Tripoli fin 2018 afin de faciliter l’évacuation des demandeurs d’asile vers des pays tiers. Elle n’aura pas résisté plus d’un an au conflit qui a embrasé la capitale en avril 2019 et à la proximité de milices combattantes.</p> <p>Pour les seconds, non protégés par le HCR, l’horizon n’est pas plus lumineux : d’accès à l’Europe, il ne peut en être question qu’au prix, là encore, d’une dangereuse traversée. L’alternative est le retour au pays, promu et organisé par l’Organisation internationale des migrations (OIM) et vécue comme une défaite souvent indépassable. De tels retours, l’OIM en a organisé plus de 50 000 depuis 2016. En 2020, ils seront probablement environ 10 000 à saisir l’occasion d’un « départ volontaire », dont on mesure à chaque instant l’absurdité de la qualification. Au moins, ceux-là auront-ils mis leur expérience libyenne derrière eux.</p> <p>Exceptionnelle en raison de l’intense violence à laquelle ils sont souvent confrontés, la situation des migrants de Libye nécessite que soient mises en œuvre des mesures de protection, en Libye d’abord, et l’évacuation ensuite. Mais où ? Et quand ? Pour les Européens, il semble urgent d’attendre. Pour de nombreux migrants de Libye, l’avenir reste terrifiant.</p> </div> <div class="height-computed field field--name-field-related-content field--type-entity-reference field--label-above"> <div class="field__label">Publications associées</div> <div class="field__items"> <div class="field__item"> <article data-history-node-id="8025" role="article" about="/fr/blog/camps-refugies-deplaces/en-libye-les-oublies" class="node node--type-blog-post node--view-mode-teaser"> <div class="node__content"> <div class="group-teaser-image"> <div class="field field--name-field-teaser-media field--type-entity-reference field--label-hidden field__item"><article class="media media--type-image media--view-mode-teaser"> <div class="field field--name-field-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img src="/sites/default/files/styles/teaser/public/2020-03/IMG_6520.JPG?h=8c059d45&amp;itok=uyC2ABDJ" width="450" height="300" alt="Camp de rétention de Dar El Jebel" typeof="foaf:Image" class="image-style-teaser" /> </div> <div class="field field--name-field-copyright field--type-string field--label-hidden field__item">Michaël Neuman / MSF</div> </article> </div> <a href="/fr/blog/camps-refugies-deplaces/en-libye-les-oublies" class="main-link"></a> </div> <div class="group-content"> <drupal-render-placeholder callback="flag.link_builder:build" arguments="0=node&amp;1=8025&amp;2=reading_list" token="N_A27Jj9O6jITK5MuevA_Z7qDYhg0xeqJbh5t3u7Dcc"></drupal-render-placeholder><div class="bundle-container"><div class="field--name-field-bundle">Article de blog</div></div><span class="field field--name-title field--type-string field--label-hidden"><h3><a href="/fr/blog/camps-refugies-deplaces/en-libye-les-oublies" hreflang="fr">En Libye, les oubliés</a></h3> </span> <div class="field field--name-field-publish-date field--type-datetime field--label-hidden field__item"><time datetime="2020-03-02T12:00:00Z" class="datetime">02/03/2020</time> </div> <div class="field field--name-field-authors field--type-entity-reference field--label-hidden field__items"> <div class="field__item"><a href="/fr/michael-neuman" hreflang="fr">Michaël Neuman</a></div> </div> <div class="clearfix text-formatted field field--name-field-summary field--type-text-long field--label-hidden field__item"><p>Michaël Neuman a passé une dizaine de jours en Libye, auprès des équipes de Médecins Sans Frontières qui travaillent notamment dans des centres de détention pour migrants. De son séjour, il ramène les impressions suivantes qui illustrent le caractère lugubre de la situation des personnes qui y sont retenues, pour des mois, des années, et celle plus difficile encore de toutes celles victimes d'enlèvements et de tortures.</p> </div> <div class="node__links"> <ul class="links inline"><li class="node-readmore"><a href="/fr/blog/camps-refugies-deplaces/en-libye-les-oublies" rel="tag" title="En Libye, les oubliés" hreflang="fr">Lire la suite <span class="visually-hidden">sur En Libye, les oubliés</span></a></li></ul> </div> </div> </div> </article> </div> <div class="field__item"> <article data-history-node-id="7243" role="article" about="/fr/le-crash-dans-les-medias/les-migrants-sont-exposes-une-violence-qui-se-poursuit-chez-nous" class="node node--type-media-relay node--view-mode-teaser"> <div class="node__content"> <div class="group-teaser-image"> <div class="field field--name-field-teaser-media field--type-entity-reference field--label-hidden field__item"><article class="media media--type-image media--view-mode-teaser"> <div class="field field--name-field-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img src="/sites/default/files/styles/teaser/public/2019-09/MSF281738%28High%29_1.JPG?itok=m7v8Mrfg" width="450" height="300" alt="A group of people in distress in a rubber boat before being rescued." title="A group of people in distress in a rubber boat before being rescued." typeof="foaf:Image" class="image-style-teaser" /> </div> <div class="field field--name-field-copyright field--type-string field--label-hidden field__item">Hannah Wallace Bowman title</div> </article> </div> <a href="/fr/le-crash-dans-les-medias/les-migrants-sont-exposes-une-violence-qui-se-poursuit-chez-nous" class="main-link"></a> </div> <div class="group-content"> <drupal-render-placeholder callback="flag.link_builder:build" arguments="0=node&amp;1=7243&amp;2=reading_list" token="zx2ojqyfNSgvn_GeEfzqFiefI4cveyMLxGHW6VoXm_U"></drupal-render-placeholder><div class="bundle-container"><div class="field--name-field-bundle">Media Relay</div></div><span class="field field--name-title field--type-string field--label-hidden"><h3><a href="/fr/le-crash-dans-les-medias/les-migrants-sont-exposes-une-violence-qui-se-poursuit-chez-nous" hreflang="fr">« Les migrants sont exposés à une violence qui se poursuit chez nous »</a></h3> </span> <div class="field field--name-field-publish-date field--type-datetime field--label-hidden field__item"><time datetime="2019-09-03T12:00:00Z" class="datetime">03/09/2019</time> </div> <div class="field field--name-field-authors field--type-entity-reference field--label-hidden field__items"> <div class="field__item"><a href="/fr/michael-neuman" hreflang="fr">Michaël Neuman</a></div> </div> <div class="clearfix text-formatted field field--name-field-summary field--type-text-long field--label-hidden field__item"><p>Le 1 dédie son numéro de rentrée à la situation en Méditerranée. A cette occasion, il s'est entretenu avec Michaël Neuman sur les différentes phases du cycle migratoire entamé en 2015. S’il déplore les politiques européennes, il salue ceux qui, à l’échelon local, se mobilisent pour y résister.</p> </div> <div class="node__links"> <ul class="links inline"><li class="node-readmore"><a href="/fr/le-crash-dans-les-medias/les-migrants-sont-exposes-une-violence-qui-se-poursuit-chez-nous" rel="tag" title="« Les migrants sont exposés à une violence qui se poursuit chez nous »" hreflang="fr">Lire la suite <span class="visually-hidden">sur « Les migrants sont exposés à une violence qui se poursuit chez nous »</span></a></li></ul> </div> </div> </div> </article> </div> <div class="field__item"> <article data-history-node-id="6170" role="article" about="/fr/publications/camps-refugies-deplaces/du-sauveteur-au-pirate-ou-le-sauvetage-en-mer-hors-la-loi" class="node node--type-tribune node--view-mode-teaser"> <div class="node__content"> <div class="group-teaser-image"> <div class="field field--name-field-teaser-media field--type-entity-reference field--label-hidden field__item"><article class="media media--type-image media--view-mode-teaser"> <div class="field field--name-field-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img src="/sites/default/files/styles/teaser/public/2018-12/MSF252378%28High%29.jpg?h=46e51def&amp;itok=r1JrTq9d" width="450" height="300" alt="Aquarius Forced To End Operations" title="Aquarius Forced To End Operations" typeof="foaf:Image" class="image-style-teaser" /> </div> <div class="field field--name-field-copyright field--type-string field--label-hidden field__item">Ikram N&#039;gadi</div> </article> </div> <a href="/fr/publications/camps-refugies-deplaces/du-sauveteur-au-pirate-ou-le-sauvetage-en-mer-hors-la-loi" class="main-link"></a> </div> <div class="group-content"> <drupal-render-placeholder callback="flag.link_builder:build" arguments="0=node&amp;1=6170&amp;2=reading_list" token="KXz4qTZM2X-onqSSMGGanXs4H84g554OaC7v99Z2lcY"></drupal-render-placeholder><div class="bundle-container"><div class="field--name-field-bundle">Tribune</div></div><span class="field field--name-title field--type-string field--label-hidden"><h3><a href="/fr/publications/camps-refugies-deplaces/du-sauveteur-au-pirate-ou-le-sauvetage-en-mer-hors-la-loi" hreflang="fr">Du sauveteur au pirate, ou le sauvetage en mer hors-la-loi</a></h3> </span> <div class="field field--name-field-source-media field--type-string field--label-hidden field__item">Le Monde</div> <div class="field field--name-field-publish-date field--type-datetime field--label-hidden field__item"><time datetime="2018-12-12T12:00:00Z" class="datetime">12/12/2018</time> </div> <div class="field field--name-field-authors field--type-entity-reference field--label-hidden field__items"> <div class="field__item"><a href="/fr/michael-neuman" hreflang="fr">Michaël Neuman</a></div> <div class="field__item"><a href="/fr/mego-terzian" hreflang="fr">Mego Terzian</a></div> </div> <div class="clearfix text-formatted field field--name-field-summary field--type-text-long field--label-hidden field__item"><p>Dont acte, la politique de harcèlement judiciaire, administratif, politique aura eu raison de l’Aquarius, déployé entre 2015 et le milieu de l’année 2018 en mer Méditerranée.<br /> Tribune de Mego Terzian (Médecin, président de Médecins sans frontières) et Michaël Neuman (Directeur d&#039;études au CRASH de MSF) publiée le 07 décembre 2018 dans Le Monde.</p> </div> <div class="node__links"> <ul class="links inline"><li class="node-readmore"><a href="/fr/publications/camps-refugies-deplaces/du-sauveteur-au-pirate-ou-le-sauvetage-en-mer-hors-la-loi" rel="tag" title="Du sauveteur au pirate, ou le sauvetage en mer hors-la-loi" hreflang="fr">Lire la suite <span class="visually-hidden">sur Du sauveteur au pirate, ou le sauvetage en mer hors-la-loi</span></a></li></ul> </div> </div> </div> </article> </div> </div> </div> <span class="field field--name-title field--type-string field--label-above">Pour de nombreux migrants de Libye, l’avenir reste terrifiant </span> Fri, 06 Mar 2020 13:50:40 +0000 elba.msf 8059 at https://msf-crash.org En Libye, les oubliés https://msf-crash.org/index.php/fr/blog/camps-refugies-deplaces/en-libye-les-oublies <div class="field field--name-field-publish-date field--type-datetime field--label-inline clearfix"> <div class="field__label">Date de publication</div> <div class="field__item"><time datetime="2020-03-02T12:00:00Z" class="datetime">02/03/2020</time> </div> </div> <span class="field field--name-uid field--type-entity-reference field--label-hidden"><span lang="" about="/index.php/fr/user/125" typeof="schema:Person" property="schema:name" datatype="">elba.msf</span></span> <span class="field field--name-created field--type-created field--label-hidden">lun, 03/02/2020 - 16:38</span> <div class="field field--name-field-tags field--type-entity-reference field--label-hidden field__items"> <div class="field__item"><a href="/index.php/fr/tags/migrations" hreflang="fr">migrations</a></div> <div class="field__item"><a href="/index.php/fr/tags/refugies" hreflang="fr">réfugiés</a></div> <div class="field__item"><a href="/index.php/fr/tags/unhcr" hreflang="fr">UNHCR</a></div> <div class="field__item"><a href="/index.php/fr/tags/centres-de-detention" hreflang="fr">centres de détention</a></div> </div> <details class="field--type-entity-person js-form-wrapper form-wrapper"> <summary role="button" aria-expanded="false" aria-pressed="false">Michaël Neuman</summary><div class="details-wrapper"> <div class="field--type-entity-person js-form-wrapper form-wrapper field field--name-field-authors field--type-entity-reference field--label-hidden field__items"> <div class="field__item"> <article data-history-node-id="3257" role="article" about="/index.php/fr/michael-neuman" class="node node--type-person node--view-mode-embed"> <div class="node__content"> <div class="group-person-profil"> <div class="group-person-image-profil"> <div class="field field--name-field-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img src="/sites/default/files/styles/profile_image/public/2017-04/DSCF4167%20copie_0.jpg?itok=uJXHTXNJ" width="180" height="230" alt="Michaël Neuman" typeof="foaf:Image" class="image-style-profile-image" /> </div> </div> <div class="group-person-content"> <div class="group-person-firstname-lastname"> <div class="field field--name-field-firstname field--type-string field--label-hidden field__item">Michaël</div> <div class="field field--name-field-lastname field--type-string field--label-hidden field__item">Neuman</div> </div> <div class="clearfix text-formatted field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><p>Directeur d'études au Crash depuis 2010, Michaël Neuman est diplômé d'Histoire contemporaine et de Relations Internationales (Université Paris-I). Il s'est engagé auprès de Médecins sans Frontières en 1999 et a alterné missions sur le terrain (Balkans, Soudan, Caucase, Afrique de l'Ouest notamment) et postes au siège (à New York ainsi qu'à Paris en tant qu'adjoint responsable de programmes). Il a également participé à des projets d'analyses politiques sur les questions d'immigration. Il a été membre des conseils d'administration des sections française et étatsunienne de 2008 à 2010. Il a codirigé "Agir à tout prix? Négociations humanitaires, l'expérience de MSF" (La Découverte, 2011) et "Secourir sans périr. La sécurité humanitaire à l'ère de la gestion des risques" (CNRS Editions, 2016).</p> </div> <div class="same-author-link"><a href="/index.php/fr/michael-neuman" class="button">Du même auteur</a> </div> </div> </div> </article> </div> </div> </div> </details> <div class="clearfix text-formatted field field--name-field-body field--type-text-long field--label-hidden field__item"><p><em>Michaël Neuman a passé une dizaine de jours en Libye, auprès des équipes de Médecins Sans Frontières qui travaillent notamment dans des centres de détention pour migrants. De son séjour, il ramène les impressions suivantes qui illustrent le caractère lugubre de la situation des personnes qui y sont retenues, pour des mois, des années, et celle plus difficile encore de toutes celles sujets aux enlèvements et aux tortures.</em></p> <p>La saison est aux départs. Les embarcations de fortune prennent la mer à un rythme soutenu transportant à leur bord hommes, femmes et enfants. Depuis le début de l’année, 2300 personnes sont parvenues en Europe, plus de 2000 ont été interceptées et ramenées en Libye, par les garde-côtes, formés et financés par les Européens. Les uns avaient dès leur départ le projet de rejoindre l’Europe, les autres ont fait ce choix après avoir échoué dans les réseaux de trafic d’êtres humains, soumis aux tortures et privations. Les trajectoires se mêlent, les raisons des départs des pays d’origine ne sont souvent pas univoques. En ce mois de février 2020, ils sont nombreux à tenter leur chance. Ils partent de Tripoli, de Khoms, de Sabrata… villes où se mêlent conflits, intérêts d’affaires, tribaux, semblants d’Etat faisant mine de fonctionner, corruption. Les Libyens ne sont pas épargnés par le désordre ou les épisodes de guerre. Pourtant, ce sont les apparences de vie normale qui frappent le visiteur. Les marchés de fruits et légumes, comme les bouchons qui encombrent les rues de Tripoli en témoignent : la ville a gonflé au rythme des arrivées de déplacés originaires des quartiers touchés par la guerre d’attrition dont le pays est le théâtre entre le gouvernement intérimaire libyen qui règne encore sur Tripoli et une partie du littoral ouest et le LNA, du Maréchal Haftar, qui contrôle une grande partie du pays. Puissances internationales – Italie, France, Russie, Turquie, Emirats Arabes Unis – sont rentrées progressivement dans le jeu, transformant la Libye en poudrière dont chaque coup de semonce de l’un des belligérants semble annoncer une prochaine déflagration d’ampleur. Erdogan et Poutine se faisant face, le pouls du conflit se prend aujourd’hui autant à Idlib en Syrie qu'à Tripoli.<br /> <br /> C’est dans ce pays en guerre que l’Union européenne déploie sa politique de soutien aux interceptions et aux retours des ‘migrants’. Tout y passe : financement et formation des gardes côtes-libyens, délégation du sauvetage aux navires commerciaux, intimidation des bateaux de sauvetage des ONG, suspension de l’Opération Sophia. Mais rien n’y fait : ni les bombardements sur le port et l’aéroport de Tripoli, ni les tirs de roquettes sur des centres de détention situés à proximité d’installation militaire, pas davantage que les témoignages produits sur les exécrables conditions de vie qui prévalent dans les centres de détention, les détournements de financements internationaux, ou sur la précarité extrême des migrants résidant en ville n’ébranlent les certitudes européennes. L’hypocrisie règne : l’Union européenne affirme être contre la détention tout en la nourrissant par l’entretien du dispositif libyen d’interception ; le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés condamne les interceptions sans jamais évoquer la responsabilité des Européens.<br /> <br /> Onze centres de détention sont placés sous la responsabilité de la Direction chargée de l’immigration irrégulière libyenne (la DCIM). La liste évolue régulièrement sans que l’on sache toujours pourquoi, ni si la disparition d’un centre signifie véritablement qu’il a été vidé de ses détenus, ou qu’ils y résident encore sous un régime informel et sans doute plus violent encore. Une fois dans ces centres, les détenus ne savent jamais quand ils pourront en sortir : certains s’en échappent, d’autres parviennent à acheter leur sortie, beaucoup y pourrissent des mois voire des années. L’attente y est physiquement et psychologiquement dévastatrice. C’est ainsi le lot des détenus de Dar El Jebel, près de Zintan, au cœur des montagnes Nafusa, loin et oubliés de tous : la plupart, des Erythréens, y sont depuis deux ans, parfois plus.<br /> <br /> La nourriture est insuffisante, les cellules, d’où les migrants ne sortent parfois que très peu, sont sombres et très froides ou très chaudes. Les journées sont parfois rythmées par les cliquetis des serrures et des barreaux. Dans la nuit du samedi 29 février au dimanche 1er mars 2020, une dizaine de jours après mon retour, un incendie sans doute accidentel à l'intérieur du centre de détention de Dar El Jebel a coûté la vie à un jeune homme érythréen.&nbsp;<br /> <br /> Nous pouvons certes témoigner que le travail entamé dans ces centres, l’attention portée à l’amélioration des conditions de vie, les consultations médicales, l’apport de compléments alimentaires, mais aussi et peut-être surtout la présence physique, visible, régulière ont contribué à les humaniser, voire à y limiter la violence qui s’y déploie. Pour autant, nous savons que tout gain est précaire, susceptible d’être mis à mal par un changement d’équilibre local, la rotation des gardes, la confiance qui se gagne et se perd, les services que nous rendons. Il n’est pas rare que les directeurs de centre expliquent que femmes et enfants n’ont rien à faire dans ces endroits, pas rare non plus qu’ils infligent des punitions sévères à ceux qui auraient tenté de s’échapper ; certains affament leurs détenus, d’autres les libèrent lorsque la compagnie chargée de fournir les repas interrompt ses services faute de voir ses factures réglées. Il est probable que si les portes de certains centres de détention venaient à s’ouvrir, nombreux sont des détenus qui décideraient d’y rester, préférant à l’incertitude de l’extérieur leur précarité connue. Cela, beaucoup le disent à nos équipes. Dans ce pays fragmenté, les dynamiques et enjeux politiques locaux l’emportent. Ce qu’on apprend vite, en Libye, c’est l’impossibilité de généraliser les situations.&nbsp;<br /> <br /> Nous savons aussi que nous n’avons aucune vocation à devenir le service de santé d’un système de détention arbitraire : il faut que ces gens sortent. Des hommes le plus souvent, mais aussi des femmes et des enfants, parfois tout petits, parfois nés en détention, parfois nés de viols. L’exposition à la violence, la perméabilité aux milices, aux trafiquants, la possibilité pour les détenus de travailler et de gagner un peu d’argent varient considérablement d’un centre à l’autre. Il en est aussi de leur accès pour les organisations humanitaires.<br /> <br /> Mais nous savons surtout que les centres de détention officiels n’abritent que 2000, 3000 des migrants en danger présents en Libye. Et les autres alors ? Beaucoup travaillent, et assument une précarité qui est le lot, bien sûr à des degrés divers, de nombreux immigrés dans le monde, de Dubaï à Paris, de Khartoum à Bogota. Mais quelques dizaines de milliers d’autres, soit par malchance, soit parce qu’ils n’ont aucun projet de vie en Libye et recourent massivement aux services peu fiables de trafiquants risquent gros : les enlèvements bien sûr, kidnappings contre rançons qui s'accompagnent de tortures et de sévices. Certains de ces « migrants », entre 45 000 et 50 000, sont reconnus « réfugiés ou des demandeurs d’asiles » par le Haut-Commissariat pour les réfugiés : ils sont Erythréens, Soudanais, Somaliens pour la plupart. De très nombreux autres, migrants économiques dit-on, sont Nigérians, Maliens, Marocains, Guinéens, Bangladeshis, etc. Ils sont plus seuls encore.&nbsp;<br /> <br /> Pour les premiers, un maigre espoir de relocalisation subsiste : l’année dernière, le HCR fut en mesure d’organiser le départ de 2400 personnes vers le Niger et le Rwanda, où elles ont été placées encore quelques mois en situation d’attente avant qu’un pays, le plus souvent européen, les accepte. A ce rythme donc, il faudrait 20 ans pour les évacuer en totalité – et c’est sans compter les arrivées nouvelles. D’autant plus que le programme de ‘réinstallation’ cible en priorité les personnes identifiées comme vulnérables, à savoir femmes, enfants, malades. Les hommes adultes, seuls – la grande majorité des Erythréens par exemple – ont peu de chance de faire partie des rares personnes sélectionnées. Or très lourdement endettés et craignant légitimement pour leur sécurité dans leur pays d’origine, ils ne rentreront en aucun cas ; ayant perdu l’espoir que le Haut-Commissariat pour les réfugiés les fassent sortir de là, leur seule perspective réside dans une dangereuse et improbable traversée de la Méditerranée.<br /> <br /> Faute de lieux protégés, lorsqu’ils sont extraits des centres de détention par le HCR, ils sont envoyés en ville, à Tripoli surtout, devenant des ‘réfugiés urbains’ bénéficiant d’un paquet d’aide minimal, délivré&nbsp;en une fois et dont on peine à voir la protection qu’il garantit à qui que ce soit. Dans ces lieux, les migrants restent à la merci des trafiquants et des violences, comme ce fut le cas pour deux Erythréens en janvier dernier. Ceux-là avaient pourtant et pour un temps, été placés sous la protection du HCR au sein &nbsp;du Gathering and Departure Facility. Fin 2018, le HCR avait obtenu l’ouverture à Tripoli de ce centre cogéré avec les autorités libyennes et initialement destiné à faciliter l’évacuation des demandeurs d’asiles vers des pays tiers. Prévu à l’origine pour accueillir 1000 personnes, il n’aura pas résisté plus d’un an au conflit qui a embrasé la capitale en avril 2019 et à la proximité de milices combattantes.&nbsp;<br /> <br /> D’ailleurs, certains d’entre eux préfèrent la certitude de la précarité des centres de détention à l’incertitude plus inquiétante encore de la résidence en milieu ouvert : c’est ainsi qu’à intervalles réguliers, nous sommes témoins de ces retours. En janvier, quatre femmes somalies, sommées de libérer le GDF en janvier, ont fait le choix de rejoindre en taxi leurs maris détenus à Dar El Jebel, dont elles avaient été séparées par le HCR qui ne reconnaissaient pas la légalité des couples. Les promesses d’évacuation étant virtuelles, elles sont en plus confrontées à une absurdité supplémentaire : une personne enregistrée par le HCR ne pourra bénéficier du système de rapatriement volontaire de l’Organisation Internationale des Migrations quand bien même elle le souhaiterait.&nbsp;<br /> <br /> Pour les seconds, non protégés par le HCR, l’horizon n’est pas plus lumineux : d’accès à l’Europe, il ne peut en être question qu’au prix, là encore, d’une dangereuse traversée. L’alternative est le retour au pays, promue et organisée par l’Organisation internationale des Migrations et vécue comme une défaite souvent indépassable. De tels retours, l’OIM en a organisé plus de 40 000 depuis 2016. &nbsp;En 2020, ils seront probablement environ 10 000 à saisir l’occasion d’un « départ volontaire », dont on mesure à chaque instant l’absurdité de la qualification. Au moins, ceux-là auront-ils mis leur expérience libyenne derrière eux.&nbsp;<br /> <br /> La situation des migrants en Libye est à la fois banale et exceptionnelle. Exceptionnelle en raison de l’intense violence à laquelle ils sont souvent confrontés, du moins pour un grand nombre d'entre eux - la violence des trafiquants et des ravisseurs, la violence du risque de mourir en mer, la violence de la guerre. Mais elle est aussi banale, de manière terrifiante : la différence entre un Érythréen vivant parmi des rats sous le périphérique parisien ou dans un centre de détention à Khoms n'est pas si grande. Leur expérience de la migration est incroyablement violente, leur situation précaire et dangereuse. La situation du Darfouri à Agadez n'est pas bien meilleure, ni celle d’un Afghan de Samos, en Grèce. Il est difficile de ne pas voir cette population, incapable de bouger dans le monde de la mobilité, comme la plus indésirable parmi les indésirables. Ce sont les oubliés.&nbsp;</p> </div> <div class="height-computed field field--name-field-related-content field--type-entity-reference field--label-above"> <div class="field__label">Publications associées</div> <div class="field__items"> <div class="field__item"> <article data-history-node-id="4213" role="article" about="/fr/publications/camps-refugies-deplaces/calais-est-devenue-la-cage-dun-zoo" class="node node--type-tribune node--view-mode-teaser"> <div class="node__content"> <div class="group-teaser-image"> <div class="field field--name-field-teaser-media field--type-entity-reference field--label-hidden field__item"><article class="media media--type-image media--view-mode-teaser"> <div class="field field--name-field-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img src="/sites/default/files/styles/teaser/public/2017-06/MSF176343-calais-has-become-a-cage-in-a-zoo.jpg?h=b165e9a8&amp;itok=sKvzcOb9" width="450" height="300" alt="Un homme installe une tente dans la jungle de Calais, en septembre 2016" title="Calais est devenue la cage d&#039;un zoo" typeof="foaf:Image" class="image-style-teaser" /> </div> <div class="field field--name-field-copyright field--type-string field--label-hidden field__item">Mohammad Ghannam</div> </article> </div> <a href="/fr/publications/camps-refugies-deplaces/calais-est-devenue-la-cage-dun-zoo" class="main-link"></a> </div> <div class="group-content"> <drupal-render-placeholder callback="flag.link_builder:build" arguments="0=node&amp;1=4213&amp;2=reading_list" token="-Hs1_hHLrwHAHfjGXcjuP7mWbvm6-yqms5nBIHNiFtg"></drupal-render-placeholder><div class="bundle-container"><div class="field--name-field-bundle">Tribune</div></div><span class="field field--name-title field--type-string field--label-hidden"><h3><a href="/fr/publications/camps-refugies-deplaces/calais-est-devenue-la-cage-dun-zoo" hreflang="fr">Calais est devenue la cage d&#039;un zoo</a></h3> </span> <div class="field field--name-field-publish-date field--type-datetime field--label-hidden field__item"><time datetime="2017-06-17T12:00:00Z" class="datetime">17/06/2017</time> </div> <div class="field field--name-field-authors field--type-entity-reference field--label-hidden field__items"> <div class="field__item"><a href="/fr/michael-neuman" hreflang="fr">Michaël Neuman</a></div> <div class="field__item"><a href="/fr/corinne-torre" hreflang="fr">Corinne Torre</a></div> </div> <div class="clearfix text-formatted field field--name-field-summary field--type-text-long field--label-hidden field__item"><p>Cette tribune, initialement publiée par Le Monde.fr le 16 juin 2017, a été rédigée par Michaël Neuman et Corinne Torre, de Médecins sans Frontières, au terme de quelques jours d&#039;activités et d&#039;observation à Calais. 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